
Pre Rup, édicule à stèle?
Campagne de fouille Yaçodharâçrama 2013
15 JANVIER 13
La 3e campagne de fouilles du programme de recherches archéologiques et épigraphiques Yaçodharâçrama a eu lieu du 1er février au 31 mars 2013.
Elle se concentrait, cette année, sur le monastère vishnouite Prasat Komnap sud et le monastère bouddhique Ong Mong ; des études ont également été menées sur le temple de Pre Rup. Les résultats sont en cours d'analyse. Ils seront présentés lors de la session technique du CIC.
Rappel du cadre général du projet Mission Yaçodharâçrama
Fondés par le roi Yaçovarman Ier à la fin du IXe siècle, les Yaçodharâçrama ou « ermitages de Yaçovarman » constituent la première institution royale ponctuant l'ensemble du territoire angkorien. À la fois gîtes d'étape et lieux de retraite spirituelle, ces fondations religieuses comparables aux actuelles pagodes étaient également dédiées à l'enseignement. Leur nombre - une centaine selon l'épigraphie - témoigne du statut privilégié des âçrama au sein de la civilisation khmère. Leur importance se manifeste de façon prégnante à Angkor où quatre d'entre eux, consacrés respectivement au vishnouisme, au bouddhisme et à deux courants çivaïtes, avaient en charge la protection du Baray oriental, immense aménagement hydraulique essentiel à la vie économique et religieuse de la capitale.
Pourtant, ces institutions ont été longtemps négligées en raison de l'urgence qu'il y avait à sauver les grands ensembles monumentaux du site d'Angkor qui les entourent et qui, de ce fait, retenaient toute l'attention des chercheurs.
Par la confrontation des sources archéologiques et épigraphiques, le programme Yaçodharâçrama vise à faire la lumière sur cette institution et ce, tant à Angkor qu'en ‘province'. Du point de vue archéologique, la compréhension de leur structure et de leur fonctionnement passe par l'identification des infrastructures qui les caractérisaient, de leur organisation spatiale et par la mise en évidence d'une communauté de plan. Il s'agit également de déterminer les activités laïques ou rituelles qui y prenaient place et la longévité d'occupation de ces sites.
Au-delà de l'étude des caractéristiques physiques et fonctionnelles des âçrama, ce programme entend documenter l'histoire du royaume khmer à un moment clef de sa constitution. Il permettra de préciser son aire d'influence et de dresser le panorama des sectes religieuses qui y étaient implantées, fournissant de ce fait une cartographie politique et religieuse du pays khmer en cette fin du IXe siècle.
fouilles archéologiques yaçodharâçrama
Elle se concentrait, cette année, sur le monastère vishnouite Prasat Komnap sud et le monastère bouddhique Ong Mong ; des études ont également été menées sur le temple de Pre Rup. Les résultats sont en cours d'analyse. Ils seront présentés lors de la session technique du CIC.
Rappel du cadre général du projet Mission Yaçodharâçrama
Fondés par le roi Yaçovarman Ier à la fin du IXe siècle, les Yaçodharâçrama ou « ermitages de Yaçovarman » constituent la première institution royale ponctuant l'ensemble du territoire angkorien. À la fois gîtes d'étape et lieux de retraite spirituelle, ces fondations religieuses comparables aux actuelles pagodes étaient également dédiées à l'enseignement. Leur nombre - une centaine selon l'épigraphie - témoigne du statut privilégié des âçrama au sein de la civilisation khmère. Leur importance se manifeste de façon prégnante à Angkor où quatre d'entre eux, consacrés respectivement au vishnouisme, au bouddhisme et à deux courants çivaïtes, avaient en charge la protection du Baray oriental, immense aménagement hydraulique essentiel à la vie économique et religieuse de la capitale.
Pourtant, ces institutions ont été longtemps négligées en raison de l'urgence qu'il y avait à sauver les grands ensembles monumentaux du site d'Angkor qui les entourent et qui, de ce fait, retenaient toute l'attention des chercheurs.
Par la confrontation des sources archéologiques et épigraphiques, le programme Yaçodharâçrama vise à faire la lumière sur cette institution et ce, tant à Angkor qu'en ‘province'. Du point de vue archéologique, la compréhension de leur structure et de leur fonctionnement passe par l'identification des infrastructures qui les caractérisaient, de leur organisation spatiale et par la mise en évidence d'une communauté de plan. Il s'agit également de déterminer les activités laïques ou rituelles qui y prenaient place et la longévité d'occupation de ces sites.
Au-delà de l'étude des caractéristiques physiques et fonctionnelles des âçrama, ce programme entend documenter l'histoire du royaume khmer à un moment clef de sa constitution. Il permettra de préciser son aire d'influence et de dresser le panorama des sectes religieuses qui y étaient implantées, fournissant de ce fait une cartographie politique et religieuse du pays khmer en cette fin du IXe siècle.
fouilles archéologiques yaçodharâçrama
2019
2016
2014
2013
OCTOBRE AOÛT MAI JANVIER 2012
2011
2010
angkor photo festival
art khmer
baphuon
céramologie
cic
conférence
conférences
ecaf
exposition
fondation cino del duca
fouilles archéologiques
histoire de l'art
lidar
retraite internationale de sanskrit intensif
siem reap conference on special topics in khmer studies
unesco
workshop paleoclimatology
yaçodharâçrama
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