Séminaire EFEO Paris

Damian Evans (EFEO) intervient sur le thème : "Le passé vu du ciel : Des complexes urbains révélés par télédétection en Asie du Sud-Est". Ce séminaire s’inscrit dans la séquence Ville et patrimoine du séminaire ASIES du master "Études Asiatiques".

De 10h30 à 12h. La conférence aura lieu en ligne sur inscription préalable obligatoire.
Une fois enregistré vous recevrez les éléments pour vous connecter (lien du séminaire et mot de passe).

En utilisant des technologies innovantes comme le balayage laser aéroporté ("lidar"), les équipes d’archéologues sont actuellement en train de découvrir, cartographier et comparer les paysages urbains et agricoles entourant les complexes de temples en Asie du Sud-Est, tentant d'expliquer le rôle joué par les systèmes d'infrastructures et leurs impacts environnementaux dans le développement et le déclin des civilisations anciennes de la région. En intégrant les données et les techniques modernes de sciences archéologiques, telles que la télédétection, la paléoclimatologie et la géomatique, ce travail fournit des informations importantes sur les raisons de l'effondrement des empires agraires et leurs centres urbains au cours du deuxième millénaire de notre ère. Il a aussi des implications importantes pour la conservation du patrimoine urbain ancien qui reste préservé et utilisé dans le paysage contemporain.

Légende : Vue aérienne des environs du temple de Banteay Samre (XIIe siècle), des vestiges d'infrastructures anciennes se devinent sous la végétation, Angkor, Cambodge (cliché Damian Evans).

Dans le cadre des Kyoto lectures, Thomas French (université Ritsumeikan) présente la conférence : "‘Tommy Atkins’ in Japan Examining the British Garrison of Yokohama (1864-1875) through First Person Accounts".

À 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom. Le lien ainsi que le mot de passe permettant de se connecter seront affichés sur le blog du Centre de Kyōto et sur le site internet de l’ISEAS la veille.

Légende : Utagawa Hiroshige II, Yokohama takadai Igirisu yakkan no zenzu Bentendōri go-chōme 横浜高台英役館之全図 (View of the British legation at Bluffland in Yokohama), c 1868.

Le XXXVe Seoul Colloquium in Korea Studies est organisé par le Centre de l'EFEO à Séoul, en collaboration avec la Royal Asiatic Society. Il est animé par Jérémie Eyssette, assistant à la Chosun University, Kwangju, sur le thème : "Instrumentalizing Cartographic Voids and Visions in Neo-Confucian Chosŏn and Renaissance France (15th-16thcenturies)".

À 18h, bâtiment de l'Asiatic Research Institute, Korea University.

S'inscrire auprès du Centre EFEO. En cas de nouvelles mesures sanitaires, le séminaire aura lieu en ligne, sur la plateforme Zoom.

Légende : Recens et integra orbis descriptio (51 x 57 cm), Oronce Fine, 1536. Reproduit avec la permission de la BNF, Cartes et Plans, Rés. Ge DD 2987 (63).

Dans le cadre des Kyoto lectures, Brian Ruppert (université de Kanagawa) présente la conférence : "Scriptures and Their Deployment: Great Notes (Maka shō), Raishin’s Notes (Raishin shō), and the Sacred Works (Shōgyō) of Early Medieval Japan".

À 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom. Le lien ainsi que le mot de passe permettant de se connecter seront affichés sur le blog du Centre de Kyōto et sur le site internet de l’ISEAS la veille.

Légende : Autel bouddhique.

Centre EFEO à Phnom Penh - centenaire du Musée national du Cambodge : Les années de l’Indépendance. Reconstitution (en cours) d’un bureau au musée national.

Légende : Sur le bureau double, le premier type de machine à écrire avec clavier khmer mis au point en 1952 par le linguiste et philosophe Keng Vannsak (1925-2008) et parmi les documents figurent les dossiers d’anciens employés, notamment celui de M. Kam Doum, secrétaire jusqu’en 1964 chargé de l’administration des collections et de la bibliothèque, dont l’érudition et les missions sur le terrain, en particulier au Phnom Da et à Angkor Borei, restent trop peu reconnus. 
Au mur, une vue du Bokor depuis Kep peinte par Nhek Diem (1934 -1978) ainsi qu’une photographie de la chaussée d’Angkor Vat (1922), du service photographique.
Dans l’angle, un coffre-fort Fichet datant des années 1920, utilisé jusqu’à ce qu’il soit forcé aux alentours du début des années 1980. Quelques photographies déposées sur le bureau sont celles de parures en or et pierres précieuses qu’il contenait vraisemblablement et aujourd’hui disparues.

Légende : À gauche, proto‑meykkīrtti de Nandivarman III Pallava, Tiruccennampūṇṭi (SII 7, no 503), IXe siècle ©Emmanuel Francis. À droite, face avant du Cippe de Pérouse, IIIe-IIe s. av. J.-C. ©CC BY-SA 4.0.

Dominic Goodall

Martin Nogueira Ramos

Martin Nogueira Ramos interviendra le vendredi 19 mars à 18h (heure française), lors du séminaire "Le Kyūshū : lieu de passage, d’échanges et de contacts'', organisé par Annick Horiuchi et Pierre-Emmanuel Roux (université de Paris/CRCAO). Sa communication s'intitule :  Vers une microhistoire du catholicisme japonais : sources croisées sur le fief de Shimabara (c. 1625-1630). Pour plus d'information, voir la page dédiée à l'événement.

Catherine Scheer

Le 26 mars Catherine Scheer intervient dans le séminaire de Giuseppe Bolotta qui s'inscrit dans le cadre du parcours "Languages, Cultures, and Societies of Asia and Mediterranean Africa" à la Ca' Foscari University of Venice, sa présentation s'intitulant "Red soil, rubber and indigenous rights: land conflicts in the Cambodian highlands".

La bibliothèque de l'EFEO est ouverte sur rendez-vous du lundi au vendredi de 10h à 16h. Elle propose un service de prêt-retour des documents chaque mercredi.

Pour prendre rendez-vous pour UNE PLACE EN SALLE DE LECTURE.

Pour prendre rendez-vous pour LE DRIVE DU MERCREDI.

Merci de consulter régulièrement la page Facebook et le compte Twitter de l'EFEO pour d'éventuelles mises à jour des conditions des modalités d'accueil du public.

L’inventaire des manuscrits siamois, conservés à la bibliothèque parisienne de l’EFEO, a été publié dans le catalogue Calames.

Cette collection est composée de 265 manuscrits répartis en 199 cotes, rédigés en thaï classique, et datés du milieu du XIXe siècle jusqu'à la seconde décennie du XXe siècle. Ce corpus est constitué majoritairement de copies réalisées sur papier de mûrier plié en paravent (samut khǭi).

Il comprend des œuvres relevant de la littérature narrative siamoise de la période de Rattanakōsin (œuvres poétiques et théâtrales, certaines pièces de Sunthǭn Phū et une version de lʿInāo), des adaptations de Jātaka en vers siamois (certaines sections du Vessantara-jātaka), des œuvres romanesques (Sām kok, Sai han) ou philosophiques (les Entretiens de Confucius), des ouvrages historiques siamois (Annales du Siam et Rāchāthirāt), des traités de diction ou récitation, des traités de métrique (dont deux versions du Čindāmanī) et recueils de proverbes.

Pour compléter la prochaine vidéo de la série des "Trésors Asiatiques", découvrez le nouvel article du blog des archives du Réseau des Écoles françaises à l'étranger consacré au fonds d’archives de la Conservation d’Angkor.

Les fonds photographiques de l'EFEO restent accessibles sur le site de la photothèque.

Découvrez la première partie du fonds Jean Deloche : Historien des techniques, il intègre l’EFEO en 1966 et est affecté au Centre de Pondichéry. Ses recherches s’organisent autour de deux pôles : l’histoire de la technologie indienne (transport, militaire, nautique) techniques et des traditions et la publication de manuscrits français d’époque coloniale ayant une importance pour l’histoire politique, économique et sociale de l’Inde.

Jean Deloche a saisi grâce à ses photographies des techniques et des traditions qui disparaissent ou sont déjà obsolètes, telles que la fabrication des bateaux en rondins de bois qu’on ne voit aujourd’hui plus sur les côtes tamoules, tous ayant été remplacés par des bateaux modernes après le tsunami de 2004. Ce fonds permet ainsi de faire émerger une image nuancée d’un pays tamoul dont le caractère identitaire joue un rôle fondamental dans l’Inde d’aujourd’hui.

Légende : Cliché montrant la construction d’un bateau indien traditionnel à fond plat (pouvant mesurer de 8 à 12 mètres) "chelingue" servant au transport de marchandises ou pour la pêche.

Le maître et le doyen des études taoïstes Kristofer Marinus Schipper (1934-2021) s’est éteint soudainement le 18 février 2021 à Amsterdam, à l’âge de 86 ans. Ancien membre de l’École française d’Extrême-Orient, Kristofer Schipper mena à Taiwan entre 1962 et 1970 les travaux de terrain sur la tradition liturgique vivante du taoïsme qui devaient nourrir un demi-siècle de recherches fondamentales sur "la haute religion de la Chine", transformer notre compréhension de la vie religieuse dans le monde chinois et rénover tout un pan des études sinologiques, tant en Occident qu’en Orient.

Membre de l’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences, professeur émérite de l’université de Leyde, directeur d'études émérite de l’École pratique des hautes études et ancien directeur de l’Institut des hautes études chinoises du Collège de France (1987-1992), Kristofer Schipper fut responsable de deux groupes de recherche du CNRS : "Bibliographie taoïste" (1979-1985) et "Pékin ville sainte" (1996-1999).

Kristofer Schipper forma plusieurs générations de spécialistes des religions chinoises, dont nombre continuent à transmettre son legs aujourd’hui. Fourmillant d’intuitions irremplaçables et perspicaces, ses initiatives furent à l’origine de nombre de projets internationaux de recherche des plus fructueux. Outre ses travaux pionniers sur les textes et les rites taoïstes, la sinologie doit à Kristofer Schipper les meilleures présentations générales pour le taoïsme, à savoir Le corps taoïste et La religion chinoise ainsi que sa contribution essentielle à l’ouvrage collectif The Taoist canon, l’analyse historique et bibliographique du vaste canon dont il prit l’heureuse initiative, sans oublier la traduction complète et annotée du Zhuangzi, en néerlandais, et passion des dernières années de sa vie.

Kristofer Schipper laisse son épouse Yuan Bingling et leur fille Maya, ainsi que l’épouse d’une première union, Wendela, leurs deux filles Esther et Johanna, et plusieurs petits-enfants. La sinologie perd un immense savant, et ceux qui ont eu l’avantage de le côtoyer, un collègue et ami hors pair. 

Franciscus Verellen

À l'occasion de la célébration de ses 120 ans, l'École française d’Extrême-Orient a lancé une série de capsules vidéo, intitulée "Trésors asiatiques de l’EFEO", destinée à mieux faire connaître la richesse des fonds de sa bibliothèque et de ses archives : estampages, ouvrages imprimés, manuscrits, cartes, plans, photographies, images etc.

La troisième vidéo est intitulée "Les archives de la Conservation d'Angkor. Dans les pas des archéologues" et sera prochainement mise en ligne. Sovannara Mey et Christophe Pottier y présentent le fonds des archives de la Conservation d’Angkor, un établissement créé par l'EFEO en 1908. Jusqu'en 1973, c’est la Conservation d'Angkor qui fut chargée des dégagements, de l'étude, de la conservation et de la restauration des temples et du parc archéologique d’Angkor au Cambodge. Au fil des pages de leurs journaux de fouilles quotidiens ou de leurs rapports réguliers, les architectes et archéologues de l’EFEO qui se sont succédés à la tête de la Conservation ont produit une documentation détaillée de l'ensemble des opérations réalisées durant toute cette période. Au-delà de ce trésor d’informations largement inédites, ces archives relatent au jour le jour nombre de découvertes scientifiques et documentent la formation et le développement de la recherche sur un des plus grands sites archéologiques en Asie du Sud-Est. Toujours d’actualité, ce fonds constitue désormais une base indispensable pour les travaux actuellement menés a Angkor. Il est numérisé et disponible en ligne sur les archives de l’EFEO: https://archives.efeo.fr et https://collection.efeo.fr.

Dans le cadre du soutien apporté aux actions de coopération internationale, le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) flèche chaque année cinq contrats doctoraux en partenariat entre une École Doctorale et l’une des cinq Écoles françaises à l’étranger (EFE) : École française d’Athènes, École française de Rome, Institut français d’Archéologie orientale du Caire, École française d’Extrême-Orient, Casa de Velázquez (École des hautes études hispaniques et ibériques). 

Les dossiers de candidatures devront parvenir directement à celle des EFE concernée, les détails et procédures de dépôt des candidatures peuvent être consultés sur les sites respectifs : contrat doctoral de l'EFEO.

Les documents de candidature pourront être envoyés jusqu’au 30 avril 2021, 15h (heure de Paris), selon les modalités propres à chaque EFE.

Les résultats seront transmis au cours du mois de juin, avant la réunion des conseils des Écoles doctorales pour l’attribution des contrats ministériels.

Cette allocation vient s’ajouter au contingent dont dispose chaque École Doctorale : elle constitue donc à la fois un renforcement de l’aide aux jeunes chercheurs, un soutien à la recherche française à l’étranger et un élargissement des partenariats entre les universités françaises et les EFE. Par ailleurs, l’obtention de l’allocation n’implique pas nécessairement une résidence permanente dans le pays hôte de l’EFE (de ce fait, elle reste compatible avec, par exemple, des heures d’enseignement effectuées par le doctorant dans son université).

Les candidatures pour la mention du Master en sciences humaines et sociales, "Études Asiatiques", sont ouvertes selon un calendrier d'inscription en trois phases :

- 22 février au 21 avril 2021
- 24 mai au 25 juin 2021
- 23 août au 10 septembre 2021

Le Master "Études Asiatiques" est une formation pluridisciplinaire de niveau M1-M2, à finalité recherche, organisée autour de deux parcours de formation au choix :

- Parcours 1 : "Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images" (EHESS-EFEO). Candidatez en ligne sur le site de l’EHESS.
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- Parcours 2 : "Histoire, philologie et religions" (EPHE/PSL-EFEO). Candidatez en ligne sur le site de PSL.
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Ce dispositif de l’enseignement supérieur, à finalité recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales, est unique en France, donnant la possibilité d’une formation intégrée où chaque aire culturelle identifiée s’aborde par le biais d’une méthode et d’une construction propre à chaque discipline. Fort de cette offre, la formation incite les étudiants à ne pas limiter leur réflexion à une seule aire culturelle ou linguistique et à s’ouvrir à une approche pluridisciplinaire et comparative de leur objet d’étude. La formation accorde également une importance particulière aux séjours de formation et de recherche en Asie ; des financements sont réservés par les établissements partenaires (EHESS, EPHE, EFEO) à la mobilité des étudiants sur le terrain dans la perspective de la préparation du mémoire en M2.

Pour tous les candidats (M1 et M2), le master est ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi un cursus en sciences humaines et sociales (SHS) ; il peut toutefois concerner des professionnels (journalistes, documentalistes, consultants, etc.) souhaitant élargir leur connaissance des sociétés asiatiques. En sus de la connaissance obligatoire du français et de l’anglais, la maîtrise partielle ou totale d’une langue vernaculaire asiatique est souhaitable, voire indispensable pour certains projets de recherche.

Plus d’information sur le site de la mention.