Nous avons le plaisir de vous annoncer, avec cette lettre, plusieurs initiatives qui valorisent les ressources et les travaux de l’EFEO, à commencer par l’ouverture d’une plateforme numérique de nos archives. Le réseau des Écoles françaises à l’étranger a lancé de son côté un Bulletin archéologique en ligne et ouvert un Carnet ArchivEFE, dont le premier article est dédié aux manuscrits cambodgiens de l'EFEO. Les premières capsules vidéo consacrées aux "Trésors asiatiques de l’EFEO" ont également été réalisées, à l’occasion de la célébration l’année prochaine de nos 120 ans. Je vous invite à découvrir ces nouveaux outils et ces documents.

Christophe Marquet,
Directeur de l'EFEO

On y croisera les perspectives de spécialistes (les anthropologues Chiara Bortolotto et Nicolas Adell ainsi que la sociologue Nathalie Heinich) de la question patrimoniale telle qu'elle se pose dans différents contextes avec un certain nombre d'études en cours portant sur la promotion et l'administration chinoises du patrimoine culturel immatériel depuis une vingtaine d'années.

Les 3 et 4 décembre de 15h30 à 18h30 (heure de Pékin), en visioconférence, les échanges se feront en français. Sur inscription obligatoire.

À la suite de ce rendez-vous, une journée d'échanges sur le même thème est organisée au Centre EFEO de Pékin en présence de spécialistes chinois (le 14 décembre de 9h à 17h30, voir ci-dessous).

Dans le cadre des Kyoto lectures, Yola Gloaguen (CRCAO) présente la conférence : "Bringing the Vernacular Into Modernism - Architect Antonin Raymond in Interwar Japan".

À 18h (heure du Japon). La conférence aura lieu en ligne, sur la plateforme Zoom.

Le lien ainsi que le mot de passe permettant de se connecter seront affichés sur le blog du Centre de Kyōto et sur le site internet de l’ISEAS la veille.

Dans le cadre de sa collaboration avec la Max Weber Stiftung, le Centre de Pékin met en ligne sa série de fascicules bilingues "Histoire, Archéologie, Société. Conférences académiques franco-chinoises" sur la plateforme allemande en libre accès "CrossAsia". L'ensemble de ces conférences (17 numéros à ce jour) sera bientôt consultable et téléchargeable.

Atelier de conservation de sculpture du Musée national du Cambodge - EFEO : Les agencements dans les espaces consacrés à la sculpture du Xe siècle se poursuivent.

Photo : au centre de l’angle sud-ouest du musée, installation progressive du groupe sculpté figurant le combat entre Bhima et Duryodhana (Koh Ker, Prasat Chen, pavillon d’entrée ouest).

Frédéric Girard

Frédéric Girard participe à distance à la célébration de la prise de retraite du Professeur Steven Heine lors de la séance organisée par la Society for the Study of Japanese Religions pendant les 2020 Virtual Annual Meetings, mardi 1er décembre de 11h à 13h sur le theme "Old Paths and New Directions in Zen Studies: Celebrating Over Four Decades of Scholarship by Steven Heine".

Le 11 décembre, il participe au séminaire de la Société française de traductologie (SOFT) "Traductologie, philosophie et argumentation" sur le thème "Traductologie et argumentation philosophique au Japon".

Dominic Goodall

Dominic Goodall fera une présentation intitulée "Kālidāsa and Textual Criticism" le 12 décembre à 17 h 30 à l’International Webinar pour marquer le centenaire de l’anniversaire du Professeur K. Kunjunni Raja, organisé par le Kunjunni Raja Akademi of Indological Research (KAIR).

Yves Goudineau

Fabienne Jagou

Fabienne Jagou participe au jury de l’habilitation à diriger des recherches de Laurent Gédéon (École normale supérieure de Lyon) sur le thème "Les rivalités en mer de Chine méridionale. Enjeux géopolitiques et géostratégiques entre la Chine, le Vietnam et les États-Unis", 18 décembre 2020 (par visioconférence).

Fabienne Jagou donne une communication intitulée "The Panchen Lamas and their monastery in the midst of opposing forces", au colloque international Benefitting Sentient Beings through Re-embodiment: the Development of the Tulku-recognizing System since the 17th Century, Musée National du Palais, Taipei, 16-17 décembre 2020 (par visioconférence).

François Lachaud

François Lachaud participe au jury de soutenance de thèse d'Edouard L'Hérisson (Inalco), "Trajectoires shinto et construction de la Mandchourie japonaise : spacialisation religieuse, expansion de l'empire et structuration du shinto moderne", dirigée par Michael Lucken, le 12 décembre, à partir de 9h. La soutenance aura lieu uniquement en distantiel.

Michel Lorrillard

Le 17 décembre, Michel Lorrillard donnera une conférence à l’Institut français du Laos à Vientiane sur le thème "L’EFEO et la recherche historique au Laos", à 18h.

Martin Nogueira Ramos

Dans le cadre du projet quadriennal kaken - Kirishitan, Martin Nogueira Ramos se rend dans le département de Nagasaki, du 27 novembre au 2 décembre, afin de consulter les fonds d'archives des villes de Shimabara (Matsudaira bunko), Ômura (Ômura-shi rekishi shiryôkan) et Nagasaki (Nagasaki rekishi bunka hakubutsukan). Il y consultera essentiellement des documents portant sur la société villageoise et la politique religieuse des fiefs de Shimabara et Ômura au XVIIe siècle.

Brice Vincent dirigera du 16 novembre au 18 décembre 2020 une nouvelle campagne de fouille sur le site de la fonderie royale d'Angkor Thom (XIe-XIIe siècle). Les travaux archéologiques chercheront en priorité à mieux définir la nature de la production de l'atelier métallurgique, à travers notamment l'étude d'une zone particulièrement riche en fragments de moules de fonderie. Ils se feront dans le cadre du projet de recherche LANGAU - Fondre pour le roi, pour lequel un nouveau protocole de partenariat a été signé entre l'Autorité nationale APSARA et l'EFEO (2020-2024).

Photo : Cérémonie bouddhique inaugurant la campagne de fouille TRL20 sur le site de la fonderie royale d'Angkor Thom.

Légende : Localisation de la fonderie royale dans le quadrant nord-ouest d’Angkor Thom : palais royal en rouge ; aire prospectée depuis 2012 en jaune (Damian Evans).

Depuis 2016, les investigations archéologiques et archéométallurgiques menées sur le site de la fonderie royale d’Angkor Thom se font dans le cadre du programme de recherche LANGAU, ou « cuivre » en vieux khmer, qui se consacre à une analyse pluridisciplinaire de la métallurgie du cuivre et de ses alliages dans le Cambodge angkorien (IXe-XVe siècle). L’étude de la fonderie royale en constitue la composante principale, elle-même intitulée LANGAU – Fondre pour le roi : étude archéométallurgique de l’atelier de bronziers du palais royal d’Angkor Thom (XIe-XIIe siècle). Résultat d’une collaboration entre l’Autorité nationale APSARA et l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), ce projet de recherche est placé sous la direction de Brice Vincent (EFEO / UMR 8170 – CASE), également à la tête de la mission archéologique qui lui est associée. Il réunit une équipe internationale où collaborent et dialoguent des archéologues, des archéométallurgistes, des géoarchéologues, des géologues, des céramologues, des physiciens ainsi que des restaurateurs de métaux. L’une des spécificités du projet, bien inséré au sein d’un réseau de laboratoires français et étrangers, est de recourir à une large gamme de moyens analytiques, afin de répondre aux particularités offertes tant par le site étudié que par le très riche mobilier, notamment métallurgique, qui en est issu.

Le projet LANGAU – Fondre pour le roi privilégie une double approche, technologique et historique. Le premier objectif à long terme est de restituer les processus techniques associés au travail du cuivre et de ses alliages, et notamment à la fonte à la cire perdue, depuis la mise en œuvre des matières premières jusqu’aux opérations de finition. La finalité est d’inventorier et de caractériser les divers savoirs et savoir-faire métallurgiques maîtrisés par les fondeurs royaux. Le second objectif est de définir en termes socio-économiques les modalités d’organisation de cet artisanat spécialisé au service du pouvoir royal, ce qui implique de traiter du problème spécifique des termes et des mécanismes de la commande, mais aussi des questions de réseaux d’approvisionnement en matières premières, de nature et de volume des productions, ou encore de réseaux de distribution des produits finis.

Légende : Campagnes de fouille et prospection géochimique (2012-2019) : localisation des tranchées, sondages et carottages (Chea Socheat).

L’un des principaux résultats des campagnes de fouille déjà réalisées a été la mise au jour, dans une zone particulièrement dense et complexe de la fonderie royale, d’une vingtaine de structures de combustion, fours de fonderie et forges. L’étude technologique approfondie de plusieurs centaines d’artéfacts en lien avec les seuls fours de fonderie (parois de fours, blocs-tuyères, tuyères, cales et supports, creusets) a permis d’en proposer une première typologie, tout en restituant leurs modes de construction et de fonctionnement (ventilation, combustible, opérations métallurgiques associées). Initiée à travers la prospection géochimique d’une zone test de 7500 m², l’étude de la pollution des sols en métaux lourds a par ailleurs aidé à appréhender l’extension spatiale de la fonderie royale et, au-delà, son impact sur son proche environnement.

Légende : Campagne de fouille 2019 : four de fonderie en cours de relevé.

Légende : Petit creuset de coulée à bec verseur (Nhoem Sophorn).

Du côté du laboratoire, l’analyse chimique élémentaire du mobilier cuivreux (chutes de fonderie et de martelage, fragments d’objets) a permis de caractériser les pratiques d’alliage et de finition propres à la fonderie royale, mais aussi les différents types de minerais de cuivre qui y ont été acheminés. Parallèlement, l’analyse minéralogique et pétrographique des céramiques techniques (creusets, parois de fours, moules) a contribué à documenter les préparations à base d’argile employées, alors que l’étude du mobilier ferreux a confirmé la pluriactivité de cette unité de production où le travail du fer est étroitement associé à celui du cuivre et de ses alliages. Autant de données analytiques nouvelles qui, combinées aux résultats d’autres études technologiques portant en particulier sur de la statuaire en bronze, invitent à redécouvrir au plus près la diversité des gestes techniques pratiqués par les fondeurs royaux, tout en aidant à la compréhension plus globale de l’organisation d’un atelier métallurgique au cœur du système étatique angkorien.

Légende : Fragment de creuset réparé et incrusté de métal. Coupe et lame mince sous lumière polarisée et analysée (Federico Carò).

Le prochain quadriennal 2021-2024 verra se développer, en complément de l’étude de la fonderie royale d’Angkor Thom, une autre composante du programme de recherche LANGAU, intitulée LANGAU – Aux sources du cuivre d’Angkor : provenance et circulation du cuivre dans le Cambodge angkorien (IXe-XVe siècle). Son objectif principal est d’identifier les sources d’approvisionnement et les réseaux de circulation du cuivre tant à l’intérieur de l’ancien pays khmer que dans les territoires voisins. Un site minéralisé en particulier, le Phnom Pel, situé non loin du Preah Khan de Kompong Svay (province de Preah Vihear), fera notamment l’objet d’une étude à la fois géologique et archéologique, en partenariat avec le Ministère de la Culture et des Beaux-Arts et le Ministère des Mines et de l’Énergie du Royaume du Cambodge.

Légende : Participants au colloque Maritime knowledge for Asian seas, novembre 2018, à l'EFEO.

Résultats

Des avancées ont été réalisées au sujet des pratiques navales, bien que nous ne soyons finalement qu’au début de ce travail. Un groupe de six chercheurs (Paola Calanca, Chen Kuo-tung, Cheng Weichung - Academia Sinica, Stephen Davies - Hong Kong University, Pierre-Yves Manguin et Elke Papelitsky - KU Leuven)  s’est constitué autour de ce sujet et son travail a déjà permis de fixer une traduction uniformisée du vocabulaire technique employé ; de s’accorder sur la création (actuellement au stade embryonnaire) d’une base de données recensant l’ensemble des toponymes avec leurs occurrences, leurs variantes graphiques, les repères naturels ou humains ainsi que les dangers qui jalonnent les routes maritimes signalées dans les sources (asiatiques et européennes), les pratiques nautiques, etc. Il s’agit là d’un domaine où notre coopération va se poursuivre avec le lancement d’un nouveau projet collectif, consacré exclusivement à ce sujet (déposé en septembre pour financement à la Chiang Ching-kuo Foundation).

Un important travail a également été effectué autour du lexique inhérent à la construction navale, grâce à la traduction et publication bilingue français-chinois du fonds Sigaut du musée national de la Marine (Paris, publication prévue fin 2021). D’autres recherches sont parallèlement menées autour de la typologie des navires spécifiques de la flotte chinoise, en particulier dans le domaine de la marine de guerre et du stockage à bord, ainsi que des navires marchands du monde malais. Dans le cadre du stockage à bord des navires marchands, l’étude des jarres a permis de rassembler, pour la première fois, un ensemble de données concernant à la fois les objets trouvés sur les sites de distribution (épaves de navire, mais également sites portuaires et zones côtières du Sud-Est asiatique) et sur les sites de production, en Chine,Cambodge, Vietnam et Thaïlande.

À l’exception de deux dossiers "Of ships and men — 船与人," Paola Calanca, Pierre-Yves Manguin & Eric Rieth (dir.), Studies of Underwater Archaeology — 水下考古学研究 2, 2016, p. 259- 392, et "Storage Jars: Evidence for Long-Distance Maritime Trade" édité par ZHAO Bing (BEFEO 103, 2017), et de deux articles "Sailing from the China Coast to the Pescadores and Taiwan: A Comparative Study on the Resemblances in Chinese and Dutch Sailing Patterns" de Cheng Weichung (BEFEO 101, 2015) et "Sewn Boats of Southeast Asia: the stitched-plank and lashed-lug tradition", de Pierre-Yves Manguin (International Journal of Nautical Archaeology 48-2), nous avons décidé que l’ensemble de la production allait être édité à la fin du programme afin de mettre à la disposition du public des ouvrages de référence sur la navigation dans les mers d’Asie. Deux volumes sont prévus et déjà en cours de fabrication : Of Ships and Men I: Shipbuilding and hazards at sea et Of Ships and Men II: Asian nautical environment.

Légende : Pagode Wentai, construite au début des Ming au sud-ouest de l’île de Kinmen, un des points de repère pour les navigateurs (Paola Calanca, 2016).

Légende : Emplacement du grand mât, épave Nanhai 1 (île de Hailing, musée de la route de la soie maritime) (Paola Calanca, 2019).

Légende : Inauguration de l’exposition "Voiles d’Asie : Images de la photothèque de l’EFEO", Pierre-Yves Manguin, le 21 novembre 2018 (Béatrice Wisniewski)

Daniel Perret (EFEO) intervient sur le thème : "Réflexions sur le patrimoine archéologique du nord de Sumatra, IXe - XVIe siècle".

De 10h30 à 12h. La conférence aura lieu en ligne sur inscription préalable obligatoire.
Une fois enregistré vous recevrez les éléments pour vous connecter (lien du séminaire et mot de passe).

Les premières mentions du patrimoine archéologique de la partie de Sumatra située dans l'hémisphère nord apparaissent dès la fin du XVIIIe siècle dans la littérature savante occidentale et les découvertes se multiplient avec les explorations et l'avancée de la colonisation à compter du milieu du siècle suivant.
Les recherches archéologiques, épigraphiques et d'histoire de l'art menées dans la région depuis les années 1970, et notamment celles conduites par l'EFEO depuis les années 1990 dans la province actuelle de Sumatra-Nord, en coopération avec le Centre National des Recherches Archéologiques d'Indonésie, éclairent les multiples facettes d'un passé resté longtemps obscur.
Cette communication vise à offrir un panorama de l'état actuel des composantes majeures de ce patrimoine, ainsi qu'un aperçu de ses principaux apports et des nombreuses questions qu'il soulève, non seulement pour l'histoire de l'île, mais aussi pour l'histoire de l'Asie du Sud-Est et de l'océan Indien, entre le IXe et le XVIe siècle.

Légende : Tombe musulmane ancienne de Barus, Sumatra-Nord.

La bibliothèque de l'EFEO est ouverte sur rendez-vous du lundi au vendredi de 10h à 16h. Elle propose un service de prêt-retour des documents chaque mercredi.

Prendre rendez-vous (place de lecture ET/OU service de prêt-retour).

Consultez régulièrement la page Facebook et le compte Twitter de l'EFEO pour d'éventuelles mises à jour des conditions des modalités d'accueil du public.

L’inventaire du fonds des manuscrits cambodgiens sur papier (P.CAMB et P.CAMB.Paris) a été publié dans Calames.

Constitué d’environ 500 cotes, ce corpus a été collecté au Cambodge entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle.

La collection se compose de textes religieux majoritairement liés au bouddhisme, de traités, de chroniques, de textes juridiques, de poèmes, contes populaires et récits bouddhiques (jataka, dont une partie rassemblée et annotée par Joseph Guesdon), de lexiques, grammaires et autres éléments linguistiques (principalement pour la langue cambodgienne, dont des études de Joseph Guesdon en vue de la publication de son dictionnaire français-cambodgien), d'études de l'alphabet cambodgien, ainsi que de quelques documents administratifs.

Légende : P.Camb 66 (I), Kbuon divers.

L'EFEO publie les inventaires de ses archives : la plateforme des instruments de recherche des fonds de l'EFEO vient d'être mise en ligne. Elle a vocation à regrouper les descriptions de tous les fonds de l'École. Lorsqu'elles sont disponibles, les versions numériques des documents sont jointes aux métadonnées.

Les fonds photographiques de l'EFEO restent accessibles sur le site de la photothèque.

Légende : Bassin (Teppakkuḷam) à Madurai, au Tamil Nadu en Inde, début du 20ème siècle (EFEO_GOLV00055).

Nous avons la tristesse d'annoncer le décès de Jacques Dumarçay, survenu le 22 novembre à Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Architecte, Jacques Dumarçay commence sa carrière en Afghanistan et au Pakistan sur les fouilles de la Mission archéologique de l’Indus. Il est engagé en 1964 par l’EFEO pour rejoindre la Conservation d’Angkor. Au Cambodge, puis en Inde à partir de 1971 et en Indonésie de 1977 à 1987, il participe à d'importants chantiers de restauration monumentaux, notamment ceux du Baphuon et du Borobudur, et conduit nombre d’études architecturales. Il mène de nombreuses missions au Cambodge après sa retraite en 1991, et est l’artisan principal de la reprise par l’EFEO des restaurations à Angkor, interrompues par la guerre.

L’acuité de son regard, son enthousiasme jubilatoire et le partage bienveillant de ses compétences accompagneront le souvenir de ce collègue et ami. Avec Jacques Dumarçay disparaît l’un des plus grands architectes français qui ont œuvré à la Conservation d’Angkor et marqué l’histoire de l’École.

L’EFEO adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Photo : Jacques Dumarçay sur le chantier de la Terrasse des Éléphants, Angkor (Cambodge), 1998 (cliché Christophe Pottier)

Dans le cadre de l'ERC Consolidator Grant # 866454, financé par l’ERC, l'EFEO recrute un(e) "chercheur scientifique (apprentissage automatique / science des données)", un(e) expert(e) en science des données et en apprentissage automatique qui souhaite appliquer ses compétences pour améliorer notre compréhension des impacts humains sur l'environnement du passé lointain à nos jours, en aidant à développer des méthodes automatisées de reconnaissance des signatures d'activités humaines passées dans les ensembles de données lidar.

⏳ Date limite de candidature : 22 décembre 2020
📅 Date d'embauche : immédiate, date de début flexible
📌 Localisation du poste : 22 avenue du Président Wilson - 75116 Paris

En savoir plus (fiche de poste)

Retrouvez la vidéo de l'intervention de Christophe Pottier intitulée "Restaurer Angkor ou restaurer sa ruine ?", enregistrée lors de la conférence sur le thème de la ruine dans le monde antique, organisée conjointement par l’association des Amis de l’École française de Rome (AmEfr) et l’Association française des amis de l’Orient (AFAO) le 10 novembre 2020.

Légende : Détails Louis Delaporte "Vue prise dans les ruines de Préa-Khan" et Giovanni Battista Piranesi "Veduta del Tempio detto della Concordia".

Dans la perspective de la célébration de ses 120 ans, l'École française d’Extrême-Orient lance une série de capsules vidéo, intitulée "Trésors asiatiques de l’EFEO", destinée à mieux faire connaître la richesse des fonds de sa bibliothèque et de ses archives : estampages, ouvrages publiés, manuscrits, cartes, plans, photographies, images etc.

Ces films seront progressivement annoncés dans la Lettre mensuelle, sur le site internet et les réseaux sociaux de l'EFEO et mis en ligne sur le Canal U du Réseau des Écoles françaises à l'Étranger et la chaine YouTube de l'EFEO.

La première vidéo intitulée "Les paysans de la forêt à travers le regard d'un ethnographe : le fonds photographique de Jean Boulbet au Sud Vietnam, 1947-1963" sera en ligne le 15 décembre. Catherine Scheer et Isabelle Poujol y présentent la collection photographique de Jean Boulbet, jeune militaire démobilisé au Vietnam devenu planteur et que son fort intérêt pour les populations montagnardes conduira sur le chemin de l'ethnologie et de l'EFEO.

Légende : Escale dans un village maa', Sud Vietnam, fonds Jean Boulbet.

La Maison de l'Asie ferme du jeudi 24 décembre 2020 à 16h au lundi 4 janvier 2021 à 8h.

Le premier article du carnet ArchivEFE est dédié au fonds des manuscrits cambodgiens sur papier de l’EFEO.

Les cinq Écoles Françaises à l’Étranger s’associent afin de proposer un carnet de recherche sur les fonds et collections d’archives conservés au sein de chaque établissement. Ce carnet est conçu à la fois comme un lieu d’exposition de nos fonds et des recherches qui sont conduites dessus, et comme un espace commun de réflexion autour des outils et méthodes de traitement des archives, tant scientifiques qu’institutionnelles.

Légende : P.Camb 66 (I), Kbuon divers.

Le premier numéro du Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger vient de paraître. Il a pour objectif de proposer des contributions de l’École française d’Athènes, de l’École française de Rome, de l’Institut français d’archéologie orientale, de l’École française d’Extrême-Orient et de la Casa de Velázquez, réunis au sein du Réseau des Écoles françaises à l’étranger.

C’est ainsi toute l’actualité des recherches archéologiques menées par ces institutions, sur tout le pourtour méditerranéen mais aussi dans les Balkans, en Inde et en Asie qui sera proposée dans les numéros du Bulletin exclusivement électronique, multilingue et à la publication continue.

Les résultats des élections du Sénat académique de l’Université PSL ont été mis en ligne sur le site internet de PSL. Le sénat académique accompagne par ses travaux le conseil d’administration et la Présidence de PSL. Il est composé de 100 membres répartis dans trois collèges : le collège des élues/élus (comprenant sept sous-collèges), le collège des personnalités nommées et un collège complémentaire. Les enseignantes, enseignants et les autres personnels des établissements partenaires ont élu au sous-collège 7 qui leur est réservé, les six membres des deux listes candidates, dont Charlotte Schmid et Christophe Pottier.