Histoire, archéologie et société, no 112
01 MARS 11
Réincarnations dans l’au-delà : interprétation des peintures de Dunhuang et des sculptures du Sichuan
Zhang Zong
Institut des religions du monde de l’Académie des sciences de Chine
Les croyances dans le paradis de la Terre pure de l’Ouest et dans les Dix rois des enfers sont l’une des spécificités les plus singulières du bouddhisme chinois. En même temps, elles présentent des analogies avec les traditions juive, chrétienne et islamique. Comment plus précisément ont été conçues en Chine la montée au paradis et la descente aux enfers ? La doctrine bouddhique est complexe et les croyances ont évolué avec le temps : on en est venu à monter au paradis en prononçant le seul nom d’Amitabha, à descendre en enfer pour y subir le jugement des Dix Rois. Cette pratique qui s’est élaborée depuis le Moyen Age est la plus populaire en Chine ; elle est issue d’une transformation des doctrines indiennes relatives aux Six Destinées de la transmigration et au Nirvāna. A partir des images des manuscrits du Sūtra de la prophétie faite au Roi Yama et du Sūtra des Dix rois, des peintures murales de Dunhuang et des sculptures rupestres du bodhisattva Dizang au Sichuan, la conférence montrera comment s’est effectuée cette transformation. Toutes ces œuvres nous révèlent en effet que les Chinois ont privilégié les représentations de l’enfer et du paradis.
Date : Mardi 1er mars 2011 à 14 heures 30
Lieu : Université de Pékin, Département d’histoire, Cour no.2, salle de réunion 108 (北京大学历史系,二院108会议室)
Contact : Rong Xinjiang (Centre de recherche sur la Chine ancienne)
Tél. : 62 75 24 76(bureau). E-mail : rxj@pku.edu.cnMarianne Bujard (EFEO), Alain Thote (EPHE)Tél. : 64 00 69 99 (bureau). E-mail : efeo2002@yahoo.com.cn La conférence se déroulera en chinois
Zhang Zong
Institut des religions du monde de l’Académie des sciences de Chine
Les croyances dans le paradis de la Terre pure de l’Ouest et dans les Dix rois des enfers sont l’une des spécificités les plus singulières du bouddhisme chinois. En même temps, elles présentent des analogies avec les traditions juive, chrétienne et islamique. Comment plus précisément ont été conçues en Chine la montée au paradis et la descente aux enfers ? La doctrine bouddhique est complexe et les croyances ont évolué avec le temps : on en est venu à monter au paradis en prononçant le seul nom d’Amitabha, à descendre en enfer pour y subir le jugement des Dix Rois. Cette pratique qui s’est élaborée depuis le Moyen Age est la plus populaire en Chine ; elle est issue d’une transformation des doctrines indiennes relatives aux Six Destinées de la transmigration et au Nirvāna. A partir des images des manuscrits du Sūtra de la prophétie faite au Roi Yama et du Sūtra des Dix rois, des peintures murales de Dunhuang et des sculptures rupestres du bodhisattva Dizang au Sichuan, la conférence montrera comment s’est effectuée cette transformation. Toutes ces œuvres nous révèlent en effet que les Chinois ont privilégié les représentations de l’enfer et du paradis.
Date : Mardi 1er mars 2011 à 14 heures 30
Lieu : Université de Pékin, Département d’histoire, Cour no.2, salle de réunion 108 (北京大学历史系,二院108会议室)
Contact : Rong Xinjiang (Centre de recherche sur la Chine ancienne)
Tél. : 62 75 24 76(bureau). E-mail : rxj@pku.edu.cnMarianne Bujard (EFEO), Alain Thote (EPHE)Tél. : 64 00 69 99 (bureau). E-mail : efeo2002@yahoo.com.cn La conférence se déroulera en chinois