
Conférence IV: Alain Arrault
26 MARCH 24
IHP-EFEO CONFÉRENCE
Conférencier:
Prof. Alain Arrault
Ecole Française d'Extrême Orient (EFEO)
Sujet:
From the “Body of Flesh” to the Body of Statues, from Sanctuary to Home
Date:
Mardi 16 avril 2024 à 14h30
Lieu:
Salle 703, Bâtiment de recherche, IHP, Academia Sinica
Résumé:
Considérées comme vivantes, les statues de divinités en Chine étaient en partie héritées de momies, notamment bouddhistes. Dès les premiers vestiges connus, deux tendances se dégagent : la momie devient sculpturale ou la statue hérite d'un corps réel. Un texte de Du Guangting 杜光庭 (850-933) décrit des viscères à l'intérieur d'une statue, et la statue Shakyamuni du temple Seiryōji 清凉寺 de Kyoto, réalisée en Chine, révèle des organes en tissu. Cette tradition évoluera au Japon avec les viscères métalliques. Ces créations issues des grands sanctuaires semblent trouver des avatars dans la statuaire populaire en Chine, et plus particulièrement dans la province du Hunan.Grâce au catalogage informatisé de plusieurs collections, il est désormais possible d'identifier l'intérieur de ces statues, pour la plupart domestiques, qui comprend la matière médicale et un document écrit révélant le nom de la statue, des mécènes et du sculpteur, ainsi qu'un l'adresse précise, la date de consécration et les vœux exprimés. Une mine d’informations qui, pour la première fois, donne accès à une production populaire qui souffre généralement d’un manque flagrant d’informations historiques concrètes.
La conférence sera présidée par le professeur LIN Sheng-chih, chercheur et directeur adjoint de l'Institut d'histoire et de philologie, Academia Sinica et le professeur Frank MUYARD, directeur du centre EFEO de Taipei.
La conférence sera donnée en chinois. L'inscription n'est pas obligatoire.
conférence
Conférencier:
Prof. Alain Arrault
Ecole Française d'Extrême Orient (EFEO)
Sujet:
From the “Body of Flesh” to the Body of Statues, from Sanctuary to Home
Date:
Mardi 16 avril 2024 à 14h30
Lieu:
Salle 703, Bâtiment de recherche, IHP, Academia Sinica
Résumé:
Considérées comme vivantes, les statues de divinités en Chine étaient en partie héritées de momies, notamment bouddhistes. Dès les premiers vestiges connus, deux tendances se dégagent : la momie devient sculpturale ou la statue hérite d'un corps réel. Un texte de Du Guangting 杜光庭 (850-933) décrit des viscères à l'intérieur d'une statue, et la statue Shakyamuni du temple Seiryōji 清凉寺 de Kyoto, réalisée en Chine, révèle des organes en tissu. Cette tradition évoluera au Japon avec les viscères métalliques. Ces créations issues des grands sanctuaires semblent trouver des avatars dans la statuaire populaire en Chine, et plus particulièrement dans la province du Hunan.Grâce au catalogage informatisé de plusieurs collections, il est désormais possible d'identifier l'intérieur de ces statues, pour la plupart domestiques, qui comprend la matière médicale et un document écrit révélant le nom de la statue, des mécènes et du sculpteur, ainsi qu'un l'adresse précise, la date de consécration et les vœux exprimés. Une mine d’informations qui, pour la première fois, donne accès à une production populaire qui souffre généralement d’un manque flagrant d’informations historiques concrètes.
La conférence sera présidée par le professeur LIN Sheng-chih, chercheur et directeur adjoint de l'Institut d'histoire et de philologie, Academia Sinica et le professeur Frank MUYARD, directeur du centre EFEO de Taipei.
La conférence sera donnée en chinois. L'inscription n'est pas obligatoire.
conférence