
Conférence II: Alain Arrault
26 MARCH 24
NPM-EFEO CONFÉRENCE
Conférencier:
Prof. Alain Arrault
Ecole Française d'Extrême Orient (EFEO)
Sujet:
Cultic Images in China: From Mummies to Statues, from Temples to Domestic Altars
Date:
Mercredi 10 avril 2024 à 14h00
Lieu:
Salle Jixian, branche sud du Musée national du Palais
N° 888, boulevard Gugong, ville de Taibao, comté de Chiayi, Taïwan
Résumé:
Considérées comme vivantes, les statues de divinités en Chine étaient en partie héritées de momies, notamment bouddhistes. Dès les premiers vestiges connus, deux tendances se dégagent : la momie devient sculpturale ou la statue hérite d'un corps réel. Un texte de Du Guangting 杜光庭 (850-933) décrit des viscères à l'intérieur d'une statue, et la statue Shakyamuni du temple Seiryōji 清凉寺 de Kyoto, réalisée en Chine, révèle des organes en tissu. Cette tradition évoluera au Japon avec les viscères métalliques. Ces créations issues des grands sanctuaires semblent trouver des avatars dans la statuaire populaire en Chine, et plus particulièrement dans la province du Hunan.Grâce au catalogage informatisé de plusieurs collections, il est désormais possible d'identifier l'intérieur de ces statues, pour la plupart domestiques, qui comprend la matière médicale et un document écrit révélant le nom de la statue, des mécènes et du sculpteur, ainsi qu'un l'adresse précise, la date de consécration et les vœux exprimés. Une mine d’informations qui, pour la première fois, donne accès à une production populaire qui souffre généralement d’un manque flagrant d’informations historiques concrètes.
La conférence sera donnée en chinois. L'inscription n'est pas obligatoire.
Diffusion en direct simultanée : https://www.facebook.com/npmsouth
conférence
Conférencier:
Prof. Alain Arrault
Ecole Française d'Extrême Orient (EFEO)
Sujet:
Cultic Images in China: From Mummies to Statues, from Temples to Domestic Altars
Date:
Mercredi 10 avril 2024 à 14h00
Lieu:
Salle Jixian, branche sud du Musée national du Palais
N° 888, boulevard Gugong, ville de Taibao, comté de Chiayi, Taïwan
Résumé:
Considérées comme vivantes, les statues de divinités en Chine étaient en partie héritées de momies, notamment bouddhistes. Dès les premiers vestiges connus, deux tendances se dégagent : la momie devient sculpturale ou la statue hérite d'un corps réel. Un texte de Du Guangting 杜光庭 (850-933) décrit des viscères à l'intérieur d'une statue, et la statue Shakyamuni du temple Seiryōji 清凉寺 de Kyoto, réalisée en Chine, révèle des organes en tissu. Cette tradition évoluera au Japon avec les viscères métalliques. Ces créations issues des grands sanctuaires semblent trouver des avatars dans la statuaire populaire en Chine, et plus particulièrement dans la province du Hunan.Grâce au catalogage informatisé de plusieurs collections, il est désormais possible d'identifier l'intérieur de ces statues, pour la plupart domestiques, qui comprend la matière médicale et un document écrit révélant le nom de la statue, des mécènes et du sculpteur, ainsi qu'un l'adresse précise, la date de consécration et les vœux exprimés. Une mine d’informations qui, pour la première fois, donne accès à une production populaire qui souffre généralement d’un manque flagrant d’informations historiques concrètes.
La conférence sera donnée en chinois. L'inscription n'est pas obligatoire.
Diffusion en direct simultanée : https://www.facebook.com/npmsouth
conférence