Le Champa
Le Champa
L'existence de cette civilisation fut à peu près inconnue en Europe avant les recherches menées par l'EFEO. Dans la foulée des explorations menées au Cambodge et au Vietnam à la fin du XIXe siècle, le travail d'inventaire des monuments fut confié à Étienne-Edmond Lunet de Lajonquière, officier d'infanterie coloniale détaché auprès de l'EFEO. Il sillonna la campagne, souvent accompagné de Louis Finot, premier directeur de l'École. En 1898, ils effectuèrent une première reconnaissance de l'important site de My Son. Puis l'architecte-archéologue Henri Parmentier, recruté par l'École en 1900, se consacra à l'inventaire des monuments du Champa et prit ainsi la suite du travail initié par Louis Finot. Aidé de Charles Carpeaux, il entreprit les premières grandes fouilles des sites cham : en 1902 à Dong Duong, puis en 1903-1904 à My Son. On doit aussi à Henri Parmentier la création du Musée de Sculpture Cham de Da Nang dont la première pierre fut posée en 1916 et qui porta son nom jusqu'en 1963.
Cette exposition rassemble des photographies prises il y a un siècle par les chercheurs de l'EFEO, et depuis plus de vingt ans par le photographe vietnamien Nguyen Van Ku. Elle donne une image de cette civilisation peu connue, telle qu'elle existait au début et à la fin du XXe siècle.
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Christophe Marquet et François Lachaud feront également plusieurs interventions : → table ronde "La peinture française au Japon : histoire des collections privées et de la création des musées d’art occidental" → conférence "Éloge du primitivisme : d’autres visages de la peinture japonaise prémoderne" → table ronde "La "joie" et son expression dans les arts du Japon" → conférence "Le Japon et les intellectuels français: personnages en quête d'ailleurs"
Vous y découvrirez les documents issus de l’administration générale du service (dont la correspondance et la gestion du site du Parc d’Angkor), ainsi que les archives du dépôt de la Conservation d’Angkor (inventaires et correspondance). Mais aussi les archives qui témoignent des activités de recherche sur le terrain, comme les rapports et journaux de fouilles, et des documents graphiques comprenant environ 3500 plans et dessins.
Lundi 31 mai, de 10h30 à 12h. La conférence aura lieu en ligne sur inscription préalable obligatoire.
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Vendredi 28 mai à 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom.
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Marie-Louise Reiniche (1934-2008) se définissait comme une "anthropologue sociale, visant à une anthropologie de la richesse mobilière, dans le contexte de la civilisation indienne et en rapport avec les rituels".