Le XXXIXe Seoul Colloquium in Korea Studies, organisé par le Centre EFEO de Séoul, en collaboration avec la Royal Asiatic Society,  est animé par Simon Kim, maître de conférences à la Korea University, sur le thème : "Kim Tschang-Yeul (1929-2021), une ascèse dans la tourmente de l’Histoire" (séminaire en anglais).

À 18h (heure de Séoul), en ligne : s'inscrire auprès du Centre EFEO afin de recevoir les éléments permettant de se connecter.

Légende : Kim Tschang-Yeul dans son atelier à Séoul © "Estate of Kim Tschang-Yeul".

L'atelier de conservation de sculptures (EFEO) du Musée national du Cambodge finalise la restauration de la statue de Krishna Govardhana du Phnom Da.

Photos : Installation en cours d’une simulation légère et amovible de la partie supérieure de la stèle de soutien disparue.

Suganya Anandakichenin (PI), Giovanni Ciotti (université de Hambourg) et S. A. S. Sarma (EFEO, Pondichéry) ont obtenu une subvention pour un projet pilote dans le cadre de l'Endangered Archives Program de la British Library, soutenu par le Fonds Arcadia. Intitulé "La conservation de deux collections privées de manuscrits sur feuilles de palme originaires du pays tamoul pour la postérité", ce projet de dix mois (août 2021 - mai 2022) vise à nettoyer, numériser et cataloguer une partie d'environ 180 manuscrits appartenant à deux collections (appelées "Kalliṭaikuṟicci" et Villiampākkam). Ces manuscrits, dont plusieurs datent du milieu du XIXe siècle, contiennent des textes de divers genres, en tamoul, sanskrit et manipravalam, écrits en tamoul et grantha. Jusque-là négligés, ces vestiges du passé nous permettront d’avoir une idée claire concernant les choix de lecture et d’étude d’une famille érudite, tamoule et brahmane vishnouïte, à partir du XIXe siècle. Les travaux liés au projet se déroulent actuellement au Centre EFEO de Pondichéry.

Dans le cadre des journées d’études Langarts "La nuit à la croisée des arts et des cultures" organisées par Marie Laureillard & Patrick Otto, les 17 et 18 septembre à la Maison de la Recherche de la Sorbonne, Frédéric Girard présente le 17 septembre à 17h15 "Le Rituel de la lune de Kamo no Chōmei (1216), Fujiwara no Noriie, Myōe et Dōgen", en visioconférence (inscription auprès des organisateurs via Langarts).

Légende : Yan Wenliang (1893-1990), Rivière au clair de lune.

Benoît Jacquet

Le 22 septembre, Benoît Jacquet donnera une conférence intitulée "Learning from the machiya : from the city to the monument" à l’École d’architecture de l’université de Hawaï à Mānoa, dans le séminaire "Asia Pacifique Architecture" de Kevin Nute.

Légende : Quatre îlots (machi) à l’intersection des rues Nishinotōin et Shijō représentés sur le "Plan détaillé de la ville de Kyōto" en 1926 (édition de la maison Hasegawa), conservé aux Archives de la préfecture de Kyōto.

Le 25 septembre, de 17h à 19h (10h à 12h en France), Benoît Jacquet participera à la table ronde en ligne Japarchi/Ebisu sur le thème "Les architectes de l’ère Heisei (1989-2019). Rôles, statuts, pratiques et production", le lien zoom sera communiqué ultérieurement en septembre. 

Michel Lorrillard participera le 8 septembre à la 11e conférence internationale de l’EuroSEAS qui se tient à Olomouc, en République Tchèque. Sa contribution est intitulée "Lao royal ordinances and territories in the margins: the case of the "bai-chum" of the Hua Phan".

Légende : Détail d’une ordonnance royale lao sur étoffe destinée aux autorités de Sam Neua (9 février 1812).

Le 2 septembre, Hélène Njoto est la modératrice du Webinar 5 "Malay illustrated manuscripts with a focus on images of magic and divination" présenté par le Dr Farouk Yahya, qui fait partie de l'Archaeology and Art History of Southeast Asia Programme dont elle est co-organisatrice.

De 14h à 15h30 (heure de Singapore), en ligne, sur inscription.

Daniel Perret

Le 9 septembre, Daniel Perret donne une conférence en ligne intitulée "Makam-Makam Bangsawan Islam di Semenanjung Tanah Melayu dan Sumatera pada Zaman Silam" (Tombes anciennes de nobles musulmans en péninsule malaise et à Sumatra) dans le cadre du cycle de conférences du National Palace Royal Museum de Kuala Lumpur.

La bibliothèque de l'EFEO est ouverte sur rendez-vous du lundi au vendredi de 10h à 16h. Elle propose un service de prêt-retour des documents chaque mercredi.

Pour prendre rendez-vous pour UNE PLACE EN SALLE DE LECTURE.

Pour prendre rendez-vous pour LE DRIVE DU MERCREDI.

Merci de consulter régulièrement la page Facebook et le compte Twitter de l'EFEO pour d'éventuelles mises à jour des conditions des modalités d'accueil du public.

La bibliothèque parisienne de l’EFEO a profité de l'été pour poursuivre et achever plusieurs chantiers de travail sur ses fonds.

Pendant deux mois, la bibliothèque a reçu Laura Docquier, stagiaire de Master 1 en Archéologie (Textes, terrain, vestiges) de Sorbonne Université, chargée du récolement du fonds d’archives des chantiers de restauration des terrasses royales d’Angkor Thom dirigés par Christophe Pottier.

Environ 30 000 photographies et 5 000 négatifs datés entre 1990 et 2000, portant sur des chantiers archéologiques et des travaux de restaurations au Cambodge, ont ainsi été inventoriés, mis en forme et reconditionnés sous papier et carton neutres dans des boîtes de conservation.

Pendant quatre mois, la bibliothèque reçoit Alexis Marcovitch, stagiaire de Master 1 en Histoire et Sciences Sociales de l’EHESS, chargé du récolement du fonds d’archives Jane Cobbi.

Jane Cobbi (1943-2020), ethnologue et anthropologue française spécialiste de la culture matérielle au Japon, a travaillé sur l’alimentation, les végétaux et les parfums dans le contexte japonais.

Le fonds traité, reconditionné sous 23 cartons neutres de conservation, comporte des documents variés (articles scientifiques, correspondances, notes manuscrites, documents administratifs, photographies, magazines, etc.) ayant pour la plupart servi à son activité d’enseignant-chercheur.

Long Sha, stagiaire de l’université de Bourgogne Franche-Comté (Master 2 Rare Book and Digital Humanities), est chargé pendant quatre mois de l’identification des ouvrages anciens présents dans nos collections, et de l’évaluation de leur état de conservation, afin de constituer notre future réserve.

La plupart sont des récits de voyage des premiers missionnaires occidentaux en Chine, au Japon ou en Inde, complétés par de nombreuses illustrations et cartes.

L'occasion de redécouvrir l’ouvrage Epistolae indicae de stupendis et praeclaris rebus, quas divina bonitas in India & variis insulis, imprimé par le libraire Rutger Velpius à Louvain en 1566, ou le Dictionnaire chinois, français et latin, premier dictionnaire de caractères chinois (comportant 13316 sinogrammes) avec traduction en deux langues occidentales, imprimé sur ordre de Napoléon Bonaparte en 1813. L’ouvrage comporte 1200 pages, mesure 42 cm, et pèse environ 12 kilos.

Pendant deux mois, la bibliothèque a reçu Line Langlois, stagiaire de Master 2 Recherche en Histoire de l’art de l’Extrême-Orient, de Lettres Sorbonne Université, chargée du récolement du fonds d’archives Anna Seidel.

Anna Seidel (1938-1991), sinologue de formation et chercheuse en religions asiatiques (notamment sur le taoïsme et le bouddhisme), a travaillé pendant 22 ans au centre EFEO de Kyōto et y a fondé les Cahiers d’Extrême-Asie.

Le fonds, reconditionné sous 10 cartons de conservation, comporte divers articles sur les religions chinoises et japonaises, ses travaux de recherche sur la collection de Johann Jacob Maria de Groot et le musée Guimet de Lyon (actuel musée des Confluences), divers dossiers d’iconographie bouddhique, des recherches sur les mandalas, le mont Tateyama et les Enfers en Asie. Ainsi que quelques objets rituels, talismans et porte-bonheur japonais, chinois et coréen.

Pendant un mois, la bibliothèque a reçu Nan Wang, stagiaire de l’EHESS (Master 1 Études asiatiques - Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images), chargée du signalement d’ouvrages anciens de la collection Alain Arrault.

La collection comporte plus de 200 volumes en chinois, la plupart étant des imprimés de l’époque impériale (de la dynastie Qing tardive) à l’époque républicaine, incluant des imprimés xylographiques de la seconde moitié du XIXe siècle.

Elle couvre trois thématiques principales : la littérature profane (recettes pour élaborer les médicaments pour les hommes et les animaux, textes scientifiques, manuels de la vie quotidienne et textes d’initiation pour les enfants), la littérature religieuse et les croyances populaires (pensées taoïstes, recueils de talismans, manuels de divination et de physionomie), et plus de 90 calendriers annuels et almanachs.

L’intégration du fonds André Leroi-Gourhan à la bibliothèque de l’EFEO vient de s’achever.

Après l’inventaire et le signalement des archives et le catalogage de l’ensemble des monographies (dans le Sudoc), c’est l’ensemble des périodiques de ce fonds qui ont été inventoriés et signalés au catalogue.

La collection des périodiques du fonds Leroi-Gourhan, traitée par Yukari Yamamoto-Laurent, comprend 30 titres dont les plus complets sont Minzoku geijutsu 民俗藝術 et Kōgei 工藝, une publication codirigée par Yanagi Muneyoshi (1889-1961), le spécialiste des "arts populaires" japonais (mingei). Ce mensuel tiré seulement à 1000 exemplaires, consacré à l’artisanat et aux matériaux utilisés dans la fabrication des objets, est rare et précieux.

Une équipe de 5 stagiaires (Line Langlois, Ambre Genevois, Alexis Marcovitch, Long Sha, Yukari Yamamoto) a traité le fonds Elisseeff donné à l’EFEO qui ne comptait pas moins de 87 cartons.

Serge Elisseeff (1889-1975) et Vadime Elisseeff (1918-2002) sont deux orientalistes spécialisés dans l’art de la Chine et du Japon. Le père travailla pour le musée Guimet dans les années 1920, tandis que le fils occupa le poste de conservateur du musée Cernuschi après la guerre, pour finir sa carrière comme directeur du musée Guimet au début des années 1980. Ils furent également d’éminents professeurs dans leurs disciplines à Harvard, à l’EPHE, aux Langues O' ou encore à l’École du Louvre.

Le fonds d’archives est majoritairement composé de notes manuscrites, de documents scientifiques et de correspondance personnelle ou professionnelle. On y trouve également des photographies, des estampages ainsi que plusieurs ouvrages rédigés en japonais, en russe, en anglais, en français ou en chinois.

Ces archives nous permettent de retracer la vie personnelle et professionnelle de ces deux grands savants ainsi que leurs méthodes de travail aussi bien en tant qu’élèves qu’en tant qu’enseignants-chercheurs.

Les fonds photographiques de l'EFEO are accessibles sur le site de la photothèque.

La photothèque met en ligne 4 500 photographies supplémentaires du fonds de Marie-Louise Reiniche.

Légende : Festival du temple de Śiva à Mel Seval, abhiṣeka, jour des Asaris, cliché Marie-Louise Reiniche, 23 avril 1972, Mel Seval au Tamil Nadu, Inde (EFEO_REIM006826).

C'est avec un profond regret que nous avons appris la disparition du professeur V. Venkataraja Sarma, ancien directeur du Tiruvananthapuram Sanskrit College, qui, après sa retraite, a travaillé pendant vingt-neuf ans comme savant traditionnel spécialisé dans le sanskrit au Centre de Pondichéry de l'EFEO. Il avait quitté l'institution en décembre 2016, à l'âge de 86 ans. Le mercredi 14 juillet 2021, à l'âge de 91 ans, il s'est éteint à Trivandrum, où vit son fils.

Dans le domaine de la grammaire sanskrite, V. Venkataraja Sarma a travaillé pendant des décennies en collaboration avec François Grimal et les chercheurs de l'IFP et de l’EFEO sur le Dictionnaire des exemples de la grammaire pāṇinéenne, ou Pāṇinīyodāharaṇakośa. Cette entreprise collective de proportions encyclopédiques présente les exemples utilisés par les grammairiens indiens pour illustrer les règles du traité fondateur de Pāṇini (fl. 5e siècle avant notre ère), pierre angulaire du vaste édifice de la tradition linguistique indienne. V. Venkataraja Sarma a également été l’un des principaux membres du projet ANR "Pāṇini et les pāṇinīya aux 16ème et 17ème siècles". Pendant ses nombreuses années à Pondichéry, il a été consulté par de nombreux étudiants et chercheurs, et son enseignement était très apprécié.

Son érudition et son accessibilité lui ont valu d'être largement reconnu comme une autorité sur la tradition grammaticale sanskrite (vyākaraṇa), et il a reçu plusieurs prix, notamment le "President’s Award" pour le sanskrit en 2005. Il s'est vu décerner, le 19 novembre 2013, le Vacaspathi Puraskar par le Kadavallur Anyonyam Prasath (un comité qui organise chaque année une compétition fameuse de récitation védique au Kérala), et la Sree Sankaracharya University of Sanskrit de Kalady lui a conféré le diplôme honorifique de D. Litt. lors d'une cérémonie spéciale en décembre de la même année.

L'ensemble du personnel du Centre de Pondichéry se souviendra toujours de lui avec le plus grand respect et nous exprimons nos sincères condoléances à sa famille.

À l'occasion de la célébration de ses 120 ans, l'École française d’Extrême-Orient (EFEO) a lancé une série de capsules vidéo, intitulée "Trésors asiatiques de l’EFEO", destinée à mieux faire connaître la richesse des fonds de sa bibliothèque et de ses archives : estampages, ouvrages imprimés, manuscrits, cartes, plans, photographies, images, etc.

Dans cette vidéo, Fabienne Jagou et Caroline Riberaigua présentent la collection de statuette tibétaine constituée par Paul Pelliot au tout début du 20e siècle à Pékin, alors qu’il était en mission de collecte de documents. Témoin de la révolte des Boxers et de la destruction des temples qu’elle entraîne, il acquiert pour l’EFEO une centaine de statuettes en bronze du panthéon bouddhique tibétain misent en vente sur les étals des marchés. La collection comprend, par exemple, des représentions du bodhisattva Avalokitésvara sous quatre formes différentes : le Gand Compatissant, deux aspects tantriques : une polycéphale et l’autre juchée sur un lion, la dernière étant une représentation farouche luttant contre la Mort. L’inventaire de cette collection est consultable sur le site des archives de l’EFEO.

Disponible le 3 septembre.

Du 5 au 11 septembre, l'EFEO, l'EHESS et l'Institut of Modern History (Academia Sinica) organisent avec le concours du programme Orchid et du CNRS, l'université d'été "From Late imperial China to Republican China: continuities and ruptures". Ce Summer camp est hébergé par le centre CNRS La Vieille Perrotine sur l'île d'Oléron.