Malgré les contraintes liées au confinement et au télétravail, l’EFEO poursuit, en France et dans ses centres en Asie, ses activités de recherche et d’enseignement, et celles de ses services administratifs et de soutien à la recherche. Je tiens à remercier tous les chercheurs et les personnels pour leur mobilisation en cette période difficile. Des initiatives nouvelles sont apparues, comme au Centre de Kyôto qui a été le premier à proposer son cycle de conférences en visioconférence, avec un large succès.

Le mois de mai s’annonce, en France, comme celui d’une reprise progressive de la mobilité, qui nous donne espoir. L’EFEO prépare activement son plan de retour à l’activité. Nous ne serons cependant pas en mesure, dans l’immédiat, d’ouvrir au public la Maison de l’Asie et sa bibliothèque, mais de nouvelles modalités seront proposées à partir du mois de juin pour l’accès aux ressources documentaires, en attendant un retour à la normale à la rentrée de septembre.

Ce contexte nous permet aussi de prendre conscience de l’importance des ressources et des publications numériques, sujet sur lequel le réseau des Écoles françaises à l’étranger travaille justement en ce moment. Grâce à l’équipe de la bibliothèque, la collection HAL de l'EFEO s’est considérablement enrichie et offre une plus grande visibilité à nos publications.

Nous avons choisi de vous présenter dans cette lettre les activités de plusieurs chantiers, au Cambodge et en République populaire démocratique de Corée, ainsi que des grands projets européens, CRISEA et DHARMA, qui mobilisent nombre de nos chercheurs et leurs réseaux de collaboration.

Christophe Marquet
Directeur de l’EFEO

Légende : Angkor Wat temple in Siem Reap province in Cambodia: March 2019 left, March 2020 right. Photograph by Tang Chhin Sothy/AFP/Getty Images © The Guardian.

Dans le cadre des Kyoto lectures, Paul Kreitman (université de Columbia) présente la conférence : "Japan's Ocean Borderlands: Nature and Sovereignty".

À 18h (heure du Japon). La conférence aura lieu en ligne, sur la plateforme Zoom. Le mot de passe permettant de se connecter sera affiché sur le blog du Centre de Kyôto et sur les sites internet de l'EFEO et de l’ISEAS la veille.

Profitant de la fermeture du musée national du Cambodge au public, l'atelier de conservation-restauration de sculpture du musée (EFEO) effectue des déplacements et agencements d'œuvres dans les salles.

Légende : Installation de la statue en bronze de Vishnu couché (Ga5327), du Mebon occidental dans l'aile sud-est du musée.

Dans le cadre du programme ModAThom (Modèle explicatif de la formation d’Angkor Thom) financé par l’ANR, Jacques Gaucher a dirigé une campagne de fouilles au Palais royal d’Angkor Thom entre le 24 décembre 2019 et le 30 mars 2020. Cette campagne, à laquelle ont participé Mme LIM Kannitha, MM. LIM Hak, PHORN Vibol et SO Pot et plus d’une trentaine d’ouvriers, avait pour objectif de poursuivre la documentation architecturale, stratigraphique et sédimentaire des différents stades de la périodisation du palais d’Angkor Thom désormais établie par Jacques Gaucher. Les fouilles ont été pratiquées sur les trois sites choisis pour la construction de cette périodisation : l’enceinte du palais, en l’occurrence le pavillon d’entrée nord-est, le bassin nord du Phimeanakas et le site du temple Phimeanakas.

Légende : Angkor Thom, Palais royal, pavillon d'entrée nord-est.

Légende : Photo du kick-off avec tous les membres du projet.

Le projet européen CRISEA (Competing Regional Integrations in Southeast Asia) qui a débuté en novembre 2017, est maintenant dans sa troisième et dernière année. Suite à la demande de la direction de l’EFEO, établissement qui pilote le projet, la Commission européenne vient d’accepter sa prolongation jusqu’en février 2021 afin de permettre le report de missions de recherche et d’activités de valorisation (colloques prévus à Jakarta, à Bruxelles, etc.) qui ont dû être interrompues du fait du Covid-19. On rappellera que ce projet, qui réunit quelque 70 chercheurs au sein d’un consortium de 13 institutions européennes et sud-est asiatiques, a pour objectif d’interroger la réalité actuelle de l’intégration régionale en Asie du Sud-Est en croisant les disciplines et les perspectives, allant du plus « micro » (études historiques, ethnologiques, sociologiques…de cas localisés) au plus « macro » (analyses géopolitiques ou économiques). Voir une présentation plus détaillée sur : le site de l'EFEO  ou sur le site du projet.

Légende : Photo du Research Workshop qui s’est tenu à Chiang Mai en février 2020.

Après une période de mise en place (réunion initiale à l’EFEO-Chiang Mai), avec la constitution de cadres méthodologiques par axes de recherche (work packages), le projet est depuis plusieurs mois en pleine phase de missions sur le terrain et de recueils de données. De premiers résultats ont été présentés lors de colloques ou de réunions à destination d’un public plus large (diplomates, ONG, journalistes, etc.), certains déjà publiés sous forme de notes de travail ou de policy briefs en ligne. Parmi les principales manifestations qui ont été organisées par le projet, on mentionnera :    

- Trois colloques scientifiques (research workshops) réunissant tous les membres du projet afin de discuter des recherches en cours : Hanoi (mars 2018), Naples (mai 2019) et Chiang Mai (février 2020 – voir ci-dessous).

- Quatre conférences de diffusion des résultats (dissemination workshops) par grands axes thématiques, dont certaines organisées avec les délégations locales de l’Union européenne : Identité (Manille, février 2019), Economie (Kuala Lumpur, juillet 2019), Environnement (Chiang Mai, décembre 2019), Etat (Mandalay et Yangon, février 2020).

- Plusieurs présentations par des membres de CRISEA à la 4ème Conférence de l’Association italienne d’études sur l’Asie du Sud-Est (ItaSeas), à Naples, mai 2019.

- Organisation de cinq ateliers par des membres de CRISEA à la 10ème Conférence de l’Associaton Européenne d’études sur l’Asie du Sud-Est (EuroSEAS) à Berlin (septembre 2019), ainsi que d’une table ronde sur le thème Current and future challenges of regional integration in Southeast Asia (Yves Goudineau, Jacques Leider, Sophie Boisseau du Rocher, Tomasz Kaminski, Volker Grabowsky, et Pietro Masina).

- Trois réunions à la Commission européenne-Bruxelles (policy briefing sessions) à l’invitation de la division Asie du Sud-Est du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), sur les thèmes : “Influence de la Chine sur l’Asie du Sud-Est” (juin 2018); “Identités : questions à la croisée du politique, de la violence, et du problème des formations sociales” (décembre 2019) et “L’Etat et le devenir du libéralisme et de la démocratie en Asie du Sud-Est : Philippines, Thaïlande, Malaisie” (janvier 2019).
 

Le 3ème colloque scientifique de CRISEA s’est tenu à Chiang Mai du 5 au 7 février dernier, juste avant la pandémie de Covid-19 qui a entraîné la fermeture des frontières. Cette importante manifestation a réuni 60 chercheurs, soit la presque totalité des membres du projet. Ceux-ci ont pu prendre connaissance de ses dernières avancées lors d’une session plénière organisée à l’université de Chiang Mai, en présence de Christophe Marquet, directeur de l’EFEO, et du Professeur Rome Chiranukrom, vice-Président de l’université. Puis ils se sont réunis au Centre EFEO par groupes de travail selon les différents axes thématiques (work packages) afin d’échanger sur leurs résultats respectifs et de discuter des publications collectives programmées pour la fin du projet sous forme d’ouvrages ou de numéros spéciaux de revues. 

Légende : L’inscription de Gunung Nyamil, à Blitar, Java Est, Indonésie. Cliché par Eko Bastiawan.

Depuis mai 2019, plusieurs enseignants-chercheurs de l’EFEO mènent des recherches dans le cadre du projet DHARMA : The Domestication of “Hindu” Asceticism and the Religious Making of South and Southeast Asia, un programme Synergy financé par le Conseil européen de la recherche (ERC) obtenu par l’EFEO en collaboration avec des collègues de l’UMR CEIAS (CNRS-EHESS), de l’université Humboldt de Berlin et de Université de Naples - "L'Orientale".

Programme de recherche pluridisciplinaire portant à la fois sur l’étude d’inscriptions, de textes littéraires et prescriptifs, et incluant également des campagnes de fouilles archéologiques, le projet DHARMA vise à définir le processus d’« institutionnalisation » de  l’hindouisme entre le VIe et le XIIIe siècle, de l’Asie méridionale à l’Asie du Sud-Est, en examinant en profondeur le rôle d’acteurs aussi différents que les rois, les notables et les communautés locales.

Légende : Adeline Levivier, Ryosuke Furui et Arlo Griffiths lors de la mission de documentation du pilier inscrit de Badal (nord-ouest du Bangladesh).

Les enseignants-chercheurs impliqués pour l’EFEO sont Véronique Degroot (Jakarta), Valérie Gillet (Paris), Dominic Goodall (Pondichéry), Arlo Griffiths (Paris), Dominique Soutif (Bangkok) et Vincent Tournier (Paris). Leurs recherches dans le cadre de DHARMA concernent l’édition de divers corpus épigraphiques (des pays Tamoul, Khmer et Cam, du Bengale, de l’Andhra, de Soumatra, de Java et de Bali), l’édition de textes sanskrits et javanais à partir de manuscrits ainsi que des fouilles archéologiques (au Cambodge et en Indonésie). Le projet a permis également de recruter plusieurs jeunes collègues à Paris, dont deux doctorants (Chloé Chollet, Aditia Gunawan), une ingénieure (Adeline Levivier) et un postdoctorant (Yohan Chabot), de même que l’affiliation de plusieurs collègues pour la durée du projet aux centres de Jakarta, de Pondichéry et de Siem Reap. Ainsi, des collaborateurs au Cambodge (Kunthea Chhom, Cchunteng Hun, Socheat Chea), en Inde (Babu M. Ramaswamy) et en Indonésie (Eko Bastiawan) réalisent diverses tâches pour le projet : numérisation de publications, documentation d’inscriptions sur le terrain, leur encodage sous format TEI-EpiDoc, gestion de fouilles … Tous les participants au projet, de près ou de loin, sont présentés sur la page "people" du projet.

Légende : Deux inscriptions de Devatideva, qui régnait dans l’actuelle région de Chittagong (sud-est du Bangladesh) au VIIIe siècle. Clichés par Adeline Levivier (tablette) et Arlo Griffiths (vase).

Certains enseignants-chercheurs de l’EFEO consacrent leurs séminaires ou organisent des séances de travail, tant à Paris qu’à Pondichéry, à l’étude collégiale d’inscriptions qui intègreront la future base de données du projet. Ainsi, Valérie Gillet a tenu avec les autres spécialistes de l’épigraphie tamoule présents en région parisienne des séances d’encodage bi-mensuelles. Arlo Griffiths en a animé, pour sa part, avec ses doctorants travaillant à des corpus du sud-est asiatique. Il a consacré cette année un séminaire à la lecture d’inscriptions sanskrites du Bengale et de Java et un autre à l’édition du Kamahāyānan Mantranaya, un manuel d’initiation du tantrisme bouddhique, en sanskrit et vieux javanais; Vincent Tournier lit avec ses étudiants des inscriptions en moyen-indien et en sanskrit de divers sites bouddhiques du Deccan, et a notamment préparé une nouvelle édition des 320 inscriptions de Kanaganahalli, site majeur d’époque sātavāhana; Dominic Goodall anime à Pondichéry des séances de lecture d’inscriptions sanskrites du Cambodge, d’une grande inscription littéraire en tamoul de Trichy, dont Indra Manuel prépare une première traduction anglaise, ainsi que du Naimittikriyānusandhāna, un code de conduite de cénobites śivaïtes. Les séances de lecture hebdomadaires de l’équipe pondichérienne du projet (S.A.S. Sarma, S.L.P. Anjaneya Sarma, Vijayavenugopal, Indra Manuel et R. Sathyanarayanan) auxquelles participent aussi des collègues de Vienne, Siem Reap, Hambourg, Oxford et Naples, ont été maintenues par visio-conférence depuis le confinement, comme l’ont été tous les autres séminaires susmentionnés.

Avant que la crise sanitaire n’intervienne, les équipes EFEO de DHARMA ont pu réaliser plusieurs missions de documentation d’inscriptions, en Inde et au Bangladesh, ainsi que des fouilles au temple de Prasat Khna au Cambodge. Trois missions ont également été effectuées à la bibliothèque universitaire de Leyde pour dresser le catalogue des importants fonds d’estampages d’inscriptions indonésiennes qui y sont conservés. Un atelier consacré à une importante inscription sanskrite, probablement liée au Preah Khan de Kompong Svay, s’est déroulé au centre de Siem Reap en janvier. Les fouilles à Bumiayu (Soumatra Sud, Indonésie) qui auraient dû commencer ce mois de juin ont hélas dû être reportées.

Le projet maintient un carnet de plus en plus fourni et les premières publications sont disponibles sur la page HAL du projet. Les données qui alimenteront la base de données du projet sont disponibles en libre accès via la page GitHub du projet.

Légende : MAK. Tombeau royal Yu, Kaesong, époque du Koryŏ. Relevés effectués le 28 août 2019 © MAK (EFEO/NAPCH)

La Mission archéologique franco-nord-coréenne à Kaesong (MAK)

La Mission archéologique franco-nord-coréenne à Kaesong (MAK), dirigée par Élisabeth Chabanol a été créée en 2011 sous l’égide de la Commission consultative des Recherches archéologiques à l’étranger du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères sur la base des travaux de recherche effectués depuis 2005 sur le site de Kaesong en étroite collaboration entre l’École française d’Extrême-Orient et la National Authority for the Protection of Cultural Heritage (NAPCH) de République populaire démocratique de Corée. À l’exception de fouilles intercoréennes intermittentes sur le site du palais royal de Manwŏltae (Kaesong), elle est la seule équipe étrangère opérant en Corée du Nord.

Légende : MAK. Fouilles de la grande porte du Sud à Kaesong, équipe des sondages 11000 et 12000. 13 mai 2015 © MAK (EFEO/NAPCH)

Le projet relève d’une problématique historique et urbaine qui se rapporte aux enceintes de la ville de Kaesong, capitale du royaume de Koryŏ (918-1392) et du tout début du royaume de Chosŏn (1392-1395, 1399-1405). Le programme de recherche centré sur les dispositifs d’enceinte qui a débuté à l’automne 2011 s’articule autour de deux volets d’investigations complémentaires et de natures distinctes : l’inventaire descriptif des murailles afin d’en réaliser une cartographie détaillée associée à un catalogue descriptif et à une étude d’archéologie monumentale ; et la fouille d’éléments de la forteresse, dont la grande porte du Sud, élément symbolique de la muraille la plus récente, la Muraille intérieure. Parallèlement à ces opérations, avec la mise en œuvre d’un nouveau projet quadriennal en 2019, dans le cadre de l’étude de l’intégration de la capitale dans son environnement et dans la perspective de l’engagement des recherches sur les tombeaux royaux du Koryŏ, une étude cartographique des tombes de la région de Kaesong a été engagée. Ce travail préliminaire a précisé la répartition des tombeaux royaux tout autour de la capitale de Kaesong et de ses murailles. Deux tombeaux ont été choisis pour faire l’objet de fouilles archéologiques : le tombeau attribué au trentième roi, Chungjŏng (r. 1349-1351), et celui dit du seizième roi, Yejong (r. 1105-1122). Tous deux sont situés près de la Muraille extérieure, au sud, non loin de la porte Konam. Les derniers relevés préparatoires aux fouilles du tombeau le plus ancien ont été effectués en septembre 2019 et des relevés architecturaux et archéologiques de la forteresse en octobre 2019. Ont suivi des travaux de post-fouille au musée central d’histoire de la Corée à Pyongyang.

Légende : Une partie de l’équipe de la MAK lors de la troisième campagne de fouilles de la grande porte du Sud à Kaesong, devant le panneau d’inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. 9 mai 2014 © MAK/EFEO/NAPCH

Les opérations de la MAK sur le terrain sont complétées par des recherches dans les archives au nord et au sud du 38e parallèle et par des études selon trois axes. Le premier concerne l’histoire des institutions archéologiques et muséographiques du site, conjointement avec la NAPCH (privilégiée pendant cette période de fermeture des frontières) ; le deuxième se concentre sur la notion de patrimonialisation du site de Kaesong, avec la participation d’enseignants-chercheurs de Paris–Diderot, l’EHESS et de la Seoul National University ; le dernier est consacré à la constitution d’un Lexique coréen-anglais-français des termes archéologiques, d’histoire de l’art et d’architecture (terminologies sud et nord-coréennes), outil nécessaire à la formation des membres occidentaux, nord-coréens du programme de la MAK ainsi que des étudiants en coréanologie.

Légende : Seoul Colloquium in Korean Studies/ANR CITY-NKOR. Centre EFEO de Séoul. 10 mai 2018. Annie Pedret, Maître de conférences, Seoul National University, « Spatial Futures: Pyongyang 2050 » © EFEO

Depuis janvier 2018, ces recherches sur le développement urbain du site de Kaesong participent au projet « CITY-NKOR Ville, architecture et urbanisme en Corée du Nord » du programme « Défi des autres savoirs » de l’Agence nationale de la recherche, projet pour lequel l’EHESS et l’EFEO sont partenaires. Aux ateliers de formation destinés aux archéologues et historiens nord-coréens et organisés par l’EFEO depuis 2008 au Centre de Siem Reap au Cambodge, est venu s’ajouter un cycle de séminaires sur l’architecture et l’urbanisme des villes nord-coréennes au Centre de l’EFEO à Séoul.

La Collection HAL de l'EFEO contient désormais plus de 1000 références, dont près de 400 en texte intégral.

Les fonds photographiques de l'EFEO restent accessibles sur le site de la photothèque.

Légende : EFEO_CAM05223, Vue aérienne d'Angkor Vat, en arrière-plan Angkor Thom, prise en 1932.

Créés par l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres en mémoire de la sinologue Flora Blanchon, ces deux dispositifs d'aide à la recherche proposent aux jeunes chercheurs en histoire, histoire de l'art ou archéologie de la Chine et des pays voisins :

- un prix annuel destiné à aider à la publication d’une thèse portant sur l’Extrême-Orient.

- des aides à des doctorants ou bien à de jeunes chercheurs post-doctorants conduits à voyager pour mener à bien leurs recherches (bibliothèque, fonds d’archives, centre de documentation, musées, etc.).

La date limite de l'envoi des candidatures est fixée au 22 mai 2020 (minuit).

En raison des contraintes découlant des mesures de confinement actuellement en vigueur, les dossiers de candidature à ce prix pourront être adressés exclusivement sous forme électronique.

Toutes les informations pour candidater sont à retrouver ICI.

Dans le cadre du soutien apporté aux actions de coopération internationale, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) flèche chaque année cinq contrats doctoraux en partenariat entre une École Doctorale et l’une des cinq Écoles françaises à l’étranger (EFE).

En raison de la crise sanitaire actuelle, les délais de dépôt de candidature pour les Contrats doctoraux du MESRI fléchés EFE, 2020-2023, ont été prolongés.

Les conditions restent inchangées mais les candidats qui auraient déjà déposé leur dossier peuvent, s’ils le jugent nécessaire, le mettre à jour et envoyer une nouvelle version jusqu’au 17 mai. Les dossiers reçus restent enregistrés. Les arbitrages seront, comme prévu initialement, rendus dans le courant du mois de juin.

Les détails et la procédure de dépôt des candidatures pour chaque École peuvent être consultés ici.

Les documents de candidature pourront être envoyés jusqu’au 17 mai 2020, 15h (heure de Paris), selon les modalités propres à chaque EFE. Les résultats seront transmis avant la fin du mois de juin.

La campagne de recrutement 2020 des masters PSL est ouverte.  

Concernant le master "Études Asiatiques", les dossiers de candidature pour le parcours "Histoire, philologie et religions" (EPHE-EFEO) sont à déposer en ligne à partir du 25 février. Ceux du parcours "Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images" (EHESS-EFEO) pourront déposer leur dossier en ligne à partir du 15 mai.