Hubert Maës

Lillers, Pas-de-Calais, 1938 - 1977

Membre de 1967 à 1969

Agrégé de grammaire en 1962, Hubert Maës est chercheur invité à l'université de Waseda de Tôkyô au titre des échanges entre les universités de Waseda et de Paris de 1962 à 1963. Entre 1963 et 1965, il est professeur détaché à l'université métropolitaine de Tôkyô, puis, en 1965, à l'université des langues étrangères de Tôkyô. Rentré en France pour un congé d'études, il obtient le diplôme de japonais à l'École des langues orientales en 1966, puis devient attaché de recherches au CNRS et maître assistant à l'École des langues orientales vivantes, après avoir soutenu un doctorat de IIIe cycle. Il est ensuite membre de l'EFEO de 1967 à 1969, affecté à Tôkyô. Rappelé en France pour assurer ses fonctions de maître de conférences à la Sorbonne, il repart au Japon, en 1970, pour une mission de quatre mois pour le compte de l'EFEO.

Les recherches d'Hubert Maës ont pour but de mettre en lumière l'existence d'une tradition linguistique proprement japonaise (la contribution japonaise à cette étude demeure alors à peu près inconnue à l'étranger), d'en montrer l'originalité (cette tradition ne doit rien à l'Occident et peu à la Chine et à l'Inde) et de souligner l'intérêt que présente son étude, tant pour l'histoire de la linguistique générale que pour celle de la pensée japonaise.

Ses premiers intérêts l'avaient poussé vers l'histoire culturelle et sociale de l'époque des Tokugawa (1615-1868). Il consacra plusieurs travaux à cette époque et à l'un de ses représentants : l'éclectique Hiraga Gennai.

Publications

1970

Hiraga Gennai et son temps, Paris, EFEO (PEFEO, 72), 230 p.

 

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