Quang Tung Bùi

Bên Tre (près de Saigon), 1912 - Créteil, 2001

Membre de 1954 à 1962

Bùi Quang Tung fait de brillantes études au lycée Petrus de Saigon, puis à Hanoi, où il passe son baccalauréat, puis obtient une licence de droit en 1938. Il est ensuite avocat à Saigon de 1940 à 1947. Décidé à reprendre ses études, il s'embarque pour la France et s'installe à Paris. Il obtient une licence ès lettres à la Sorbonne (1950), un diplôme de chinois à l'École nationale des langues orientales (1950) et un diplôme d'études supérieures de relations internationales à l'Institut des sciences politiques (1951). De retour à Saigon, il ouvre un bureau d'avocat, avant d'être nommé membre correspondant de l'EFEO en 1952, puis membre scientifique en 1954. Il demeurera à l'EFEO jusqu'au 30 novembre 1962. Il travaille essentiellement sur les fonds chinois et vietnamiens de la bibliothèque de l'École à Saigon et publie plusieurs études sur l'histoire du Vietnam.

Ayant transféré aux autorités de Hanoi et de Saigon, en application des accords de Genève, le patrimoine dont elle avait la charge au Vietnam, l'EFEO ferme en 1961 son bureau de Saigon. Bùi Quang Tung émigre alors en Afrique francophone et assume, de 1963 à 1980, une carrière de professeur au Gabon, puis d'avocat au Zaïre. À l'âge de la retraite, il s'installe en France, où il décède en 2001.

Source

Bio-bibliographie dans BEFEO 88 (2001).


Publications

1955

(trad.), « La rencontre merveilleuse de la résidence de l'ouest », BSEI n. s. 30/2, p. 163-178.

1958

« Contribution à l'étude des colonies vietnamiennes en Thaïlande », France-Asie 148, p. 438-451.

1961

« Le soulèvement des sours Trung à travers les textes et le folklore vietnamien », BSEI 36/1, p. 71-85.

1963

« Tables synoptiques de chronologie vietnamienne », BEFEO 51/1, p. 1-79.

1967

« La succession de Thiêu Tri », BSEI 42/1-2, p. 23-175.

1990

(avec Nguyên Thê Anh et Nguyên Huong), Le Dai Viêt et ses voisins, Paris, L'Harmattan, 115 p.

1995

« Le combat naval de Tourane (1847), une nouvelle approche », Revue française d'histoire d'outre-mer 306, p. 5-21.

 

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