Marguerite E. Adiceam née Prost

Bourg, 1911 - Pondichéry, 1989

Membre de 1966 à 1971

Après des études de lettres classiques, Marguerite Adiceam prend contact avec la culture indienne par l'intermédiaire de la langue sanskrite. Ses publications témoignent de cet intérêt jamais démenti pour le sanskrit, allié à une connaissance approfondie du terrain, particulièrement en Inde du Sud. Son détachement à Pondichéry, au collège français, de 1946 à 1954, lui donne en effet un goût de l'Inde qui se reflète dans son travail scientifique. Affectée à l'Institut français d'indologie en 1965, elle y entreprend, sous l'impulsion de Jean Filliozat, l'étude d'une divinité çivaïte propre au pays tamoul. Elle devient membre scientifique de l'EFEO l'année suivante ; elle le restera jusqu'à sa retraite, en 1971.

Dans ce cadre pondichérien, elle travaille en collaboration étroite tant avec les sanskritistes N. R. Bhatt et Nilakanta Sarma étudiant les âgama çivaïtes et les spécialistes des textes tamouls R. Dessigane et V. M. Subramanyam, qu'avec l'iconographe P. Z. Pattabiramin, qui dirige alors la collecte des images de l'Inde du Sud permettant de constituer les archives photographiques de l'Institut français d'indologie. Ses études iconographiques des divinités çivaïtes du Sud de l'Inde bénéficient de ce large éventail de connaissances qu'elle exploite avec beaucoup de finesse et d'exactitude.

Publications

1965-73

« Les images de Çiva dans l'Inde du Sud », Arts asiatiques 11/2 (1965), p. 33-44 ; 12 (1965), p. 83-112 ; 13 (1966), p. 83-98 ; 17 (1968), p. 143-172 ; 19 (1969), p. 85-106 ; 21 (1970), p. 41-70 ; 24 (1971), p. 23-50 ; 28 (1973), p. 63-101.

1967

Contribution à l'étude d'Aiyanâr-Çâstâ, Pondichéry, Institut français d'indologie (PIFI, 32).

 

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