id. CIK : K. 1094

 

 

Charuek Nai Prathet Thai (abréviation : CNPT)

 

Tome :

Pages :

Nom dans CNPT :

4

73-76

Charuek samnak nang khao

1. Caractères (akson) :

khom ancien

2. Langue(s) (phasa) :

khmer

3. Date (ère bouddhique = sakarat) :

17e siècle de l’è. b.

4. Composition (faces, lignes = charuek akson) :

15 lignes [sic !] sur une face

5. Support (watthu charuek) :

pierre - grès

6. État, aspect, conservation (laksana watthu) :

mauvais état

7. Dimensions (khanat watthu) :

Largeur : 9 cm. Hauteur : 21 cm.

8. N° inventaire de l’objet (banchi/thabienwatthu) :

Khk. (Khon Kaen) 12

9. Date de sa découverte (phop muea) :

inconnue

10. Lieu de sa découverte (sathan thi phop) :

amphoe Na Dun, changwat Maha Sarakham

11. Personne ayant fait la découverte (phu phop) :

inconnue

12. Lieu de dépôt actuel (patchuban yu thi) :

Musée national de Khon Kaen

13. Publications (phim phoey phrae) :

Ceci est la première publication [sic !]

14. Historique (prawat) :

Le texte de l’inscription dit que le roi Jayavarman VI ou brah Badaparamakaivalayapada (1623-1650 de l’è. b.) a donné l’ordre aux fonctionnaires appelés rajapativarman – il s’agit ici de trois personnes – d’inscrire leur nom sur une feuille d’or pour les conserver dans le kamrateng jagata ou devasathan.

La répétition des trois noms rajapativarman signifie que ce sont des noms de famille royale ou des noms donnés par le roi. Ces noms montrent l’importance ou le pouvoir de ces personnes, ils pourraient aussi rendre compte de leur rang professionnel ou de leur lieu de résidence. Pour les noms de personne, en dehors de ceux donnés par le roi ou appartenant à un lignage royal, il est probable qu’on utilisait des mots ordinaires ayant des sens différents sans rapport avec la fonction ou la résidence de la personne.

Ici chaque nom [rajapativarman] est précédé d’un autre mot ordinaire pour bien montrer qu’il s’agit de trois personnes différentes. Ces trois mots sont : maratana, kamrateng et kamsteng.

15. Lecteur/traducteur (an plae) :

M. Amphai Khamtho pour la lecture et la traduction.

 

François Lagirarde, 4 décembre 2007