id. CIK : K. 1082
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Charuek Nai Prathet Thai (abréviation : CNPT) |
Tome :
Pages : Nom
dans CNPT : |
1 168-175 Charuek Don Mueang Toei
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1. Caractères (akson) : |
pallava |
2. Langue(s) (phasa) : |
sanskrit |
3. Date (ère bouddhique =
sakarat) : |
12e
siècle de l’è. b. |
4. Composition (faces,
lignes = charuek akson) : |
4
fragments plats inscrits sur un côté, chacun portant 4 lignes |
5. Support (watthu charuek) : |
pierre |
6. État, aspect,
conservation (laksana watthu) : |
(pierres
plates) rectangulaires |
7. Dimensions (khanat watthu) : |
non
documentées |
8. N° inventaire de l’objet
(banchi/thabienwatthu) |
Yasothon 6 |
9. Date de sa découverte
(phop muea) : |
2526
de l’è. b. [thaïe] (1983 de n. è.) |
10. Lieu de sa découverte
(sathan thi phop) : |
site
archéologique (mueang boran) de
Don Mueang Toei, Ban Song
Plueai, tambon Song Plueai, amphoe Kham Khuean Kaeo,
changwat Yasothon |
11. Personne ayant fait la
découverte (phu phop) : |
employé
de la branche 6 du département des Beaux-Arts à Nakhon Ratchasima |
12. Lieu de dépôt actuel (patchuban yu thi) : |
branche
6 du Département des Beaux-Arts, changwat Nakhon Ratchasima |
13. Publications (phim phoey phrae) : |
dans
la revue Silapakon
29e année, 2e partie, mai 2528 (1985) |
14. Historique (prawat) : |
Le
directeur de la branche 6 du Département des Beaux-Arts
a trouvé ces inscriptions sur quatre pierres plates (les inscriptions sont de
quatre lignes sur une seule face) qui se trouvaient près des monuments
anciens de Don Mueang Toei,
Ban Song Plueai, tambon Song Plueai,
amphoe Kham Khuean Kaeo,
changwat Yasothon. Il a envoyé les photographies de ces
inscriptions à la Bibliothèque nationale pour que ses experts la traduisent
le 1er juillet 2526 (1983). Ces inscriptions sont peut-être des
fragments d’une seule inscription qui aurait été brisée ; ce n’est
probablement pas une inscription gravée sur quatre pierres différentes se
continuant de l’une à l’autre et destinées à être exposées devant un
monument. En effet il n’y a pas de lien entre leur contenu respectif. Mais il
est possible qu’il manque des morceaux qui pourraient alors donner un sens à
l’ensemble. |
15. Lecteur/traducteur (an plae) : |
M.
Cha-em Kaeokhlai pour la
lecture et la traduction. |
16. lecture-traduction |
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17. commentaires (ce
commentaire en 6 points est le même que celui de Silapakon 29/2) : |
1.
Les caractères de ces inscriptions ressemblent à ceux de l’inscription « ye dhamma » de la province
de Nakhon Pathom et de
l’inscription du Wat Supathanaram
de la province d’Ubon Ratchathani.
On peut donc les dater du 12e siècle de l’è.
b. 2.
Le nom « "srii korañacabahu »
n’existe pas dans les titres dynastiques khmers. C’est peut-être (le nom ?
titre ? d’…) un chef administrant un village. Les termes "srii maanpravarasena
peuvent être traduits comme un nom particulier. 3.
« prajaa » : à la première ligne du
fragment 2 l’ak.sara [p] est un peu courbé vers la
droite et l’on pourrait lire [v]. Quoi qu’il en soit, que l’on traduise avec
[p] ou [v], le sens ne s’accorde pas avec le reste de l’inscription. Ce terme
est peut-être la continuation d’un fragment perdu. 4.
Le mot « ja"saddharmmanibandhaniim » :
si on le traduit par « bra.h saddharma » (principes moraux), l’original devrait
être orthographié [s]. Si l’on fait la coupe entre « ja"sad » et « dharmmanibandhaniim »
le mot « ja"sad »
appartiendrait [à une phrase] d’un fragment perdu. 5.
Après « bhaktii » les deux lettres
suivantes se superposent et semblent effacées dans le blanc : on
pourrait y lire plusieurs choses et nous nous sommes donc abstenu en
attendant de voir la pièce originale elle-même. 6.
À la seconde ligne du 4e fragment on trouve le mot « sm.rta » qui est ici un verbe à la voix passive (kammavaacaka), mais qui est traduit à l’actif (kat[a]tuvaacaka) |
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François Lagirarde, août 2006 |