id. CIK : K. 235
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Charuek Nai Prathet Thai (abréviation : CNPT) |
Tome :
Pages : Nom
dans CNPT : |
3 181-227 Charuek sadok kok
thom 2 |
1. Caractères (akson) : |
khom
ancien |
2. Langue(s) (phasa) : |
sanskrit
et khmer |
3. Date (ère bouddhique =
sakarat) : |
1595
EB |
4. Composition (faces,
lignes = charuek akson) : |
4
côtés 1er côté : 60 lignes ; 2e
côté : 77 lignes ; 3e côté : 84 lignes, 4e
côté : 119 lignes |
5. Support (watthu charuek) : |
Pierre
– schiste |
6. État, aspect,
conservation (laksana watthu) : |
Stèle
rectangulaire |
7. Dimensions (khanat watthu) : |
Largeur : 43cm. Hauteur : 191 cm.
Épaisseur : 32 cm |
8. N° inventaire de
l’objet (banchi/thabienwatthu) : |
Pch. (Prachin Buri) 4 ; Prachum Silacharuek 3 n° 57 ; K. 235
dans les Inscriptions du Cambodge |
9. Date de sa découverte
(phop muea) : |
2463
(1920) |
10. Lieu de sa découverte
(sathan thi phop) : |
Près du prasat Mueang
Phrao, tambon Khok Sung, amphoe Aranyaprathet, changwat Prachin Buri [aujourd’hui Sa Kaeo] |
11. Personne ayant fait la
découverte (phu phop) : |
Chef
du monastère (wat) de Khok
Sung, amphoe
Aranyaprathet, changwat
Prachin Buri [aujourd’hui
Sa Kaeo] |
12. Lieu de dépôt actuel (patchuban yu thi) : |
Bibliothèque
Wachirayan, Bibliothèque nationale, Bangkok. |
13. Publications (phim phoey phrae) : |
Dans
le 3e volume du Prachum Silacharuek, seule une fraction du 4e côté
a été publiée, entre les lignes 9 et 27 ; dans le premier volume des Inscriptions du Cambodge [sic !]. |
14. Historique (prawat) : |
[résumé de l’historique :] Cette
grande inscription est en sanskrit (côtés 1, 2 et partiellement 3) et en
khmer (partiellement 3, et 4). Le prince Damrong l’avait
fait installer dans la bibliothèque Wachirayan (le
bâtiment du Palais Siwamokkhaphiman, c'est-à-dire
le Musée national actuel). Elle
a été cassée en plusieurs morceaux dans l’incendie du théâtre du Département
des Beaux-Arts le 6 novembre 2503 (1960). Aphon Na Songkhla, de la
division de l’archéologie, a réparé cette inscription et rajouté les lettres
disparues en suivant son estampage. La restauration de cette stèle fut
terminée en mars 2511 (1968). Pendant
la restauration de la stèle, M. Prida Sichayalai en a traduit un grand fragment, c’est
l’inscription du 4e côté entre les lignes 9-27, en khmer, et l’a
publié dans le vol. 3 du Prachum Silacharuek sous le titre « Stèle 57 ,
Inscription du Prasat Sadok
Kok Thom à Aranyaprathet ». Des
documents ont été retrouvés à cette époque sur la provenance de la stèle. Ce
sont les notes du capitaine de police Luang Channikhom qui se trouvaient avec le tout premier estampage
de la stèle. Ces
notes (écrites en 1920) disent que l’inscription se trouvait tout près de la
frontière française (sic) devant le prasat Mueang Phrao dont le nom [qui signifie « pays des cocotiers »]
venait d’une légende. Selon celle-ci, quelqu’un se serait perdu dans ce bois
de cocotiers et, ne voyant plus que ces arbres, aurait appelé l’endroit « le
pays des cocotiers ». Ce prasat se trouve dans les bois à 300 sen (1,2 km) de Ban Khok
Sung (etc. suit une courte description des lieux, l’auteur précise que les
Français ont tenté de prendre la stèle mais n’ont réussi qu'à l’abîmer). Enfin
suivent des documents administratifs pour vérifier que la stèle dont on avait
l’estampage était bien arrivée à Bangkok (ce qui fut bien le cas malgré
certaines hésitations). Pour
cette publication dans les CNPT, Cha-em Kaeokhlai explique enfin qu’il a translittéré l’inscription
puis traduit ses parties en sanskrit vers le thaï. Pour le khmer sa
traduction en thaï a été faite à partir de la traduction anglaise de R. C. Majumdar qui se trouve dans Inscriptions of Kambuja vol. VIII. |
15. Lecteur/traducteur (an plae) : |
M. Cha-em Kaeokhlai pour la lecture et la traduction. |
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François Lagirarde, 16 septembre 2006 |