Tokyo
Japon
FRANCAIS | ENGLISH


Responsable : François Lachaud

École française d’Extrême-Orient
Tōyō bunko
Tōyō bunko
Honkomagome 2-28-21, Bunkyō-ku
Tōkyō 113-0021
Japon
Tel/fax +81 050-3704-8994 francois.lachaud@efeo.net


PRÉSENTATION
Fragment d'une copie du Kengu-kyō attribuée à Shōmu tennō (conservé au Musée National de Tōkyō)
Fragment d'une copie du Kengu-kyō attribuée à Shōmu tennō (conservé au Musée National de Tōkyō)
Séminaire du bouddhisme au Centre de Tōkyō : nouveau texte à lire, le Xianyu-jing/Kengu-kyō 賢愚經.
01 SEPTEMBRE 11
À partir de septembre 2011, nous allons lire un nouveau texte du Canon bouddhique dans notre séminaire, le Xianyu-jing/Kengu-kyō 賢愚經. À la différence des autres textes que nous avons lus jusqu’à présent, le Ōjō yōshū 往生要集 ou le Keiran-shūyō-shū 溪嵐拾葉集, ce texte est écrit en chinois, par des moines chinois du Ve siècle. Une grande particularité de ce texte est que, bien qu’il soit basé sur des textes indiens, il a été écrit directement en chinois, par des rédacteurs chinois. N’étant pas une traduction, il s’agit du “pur chinois” littéraire, sans les tournures forcées caractéristiques des traductions de textes indiens. C’est une collection de contes bouddhiques, du genre d’avadāna. Comme on se rendra compte en lisant le texte, les histoires sont souvent extrêmement dramatiques, rédigées dans un style plaisant et entretenant. Il est certain que ce genre littéraire a influencé d’une manière profonde le développement des contes chinois, et aussi des contes japonais (setsuwa 説話). Du point de vue de l’histoire du bouddhisme, on peut croire que ces contes ont contribué à former une mentalité qui s’épanouira pleinement à l’époque des grands mythes tantriques. Nous allons expliquer les contes du Kengu-kyō en essayant de les situer dans l’histoire culturelle du bouddhisme.
Le séminaire, qui se présente comme une introduction au kanbun bouddhique, est destiné aux étudiants et jeunes chercheurs étrangers (et japonais) résidant à Tōkyō ou dans ses environs. Il se tient en principe une fois tous les quinze jours (le lundi soir, de 18H à 20H), au Tōyō buko. Une bonne connaissance du japonais littéraire (ou du chinois littéraire) est requise. Nous parlons surtout en japonais, mais utilisons aussi l’anglais et le français.
Nous serons toujours heureux d’accueillir de nouveaux étudiants.


 enseignement   gengu-kyô