Cartographie, télédétection et Lidar: Présentation de C. Pottier @ EFEO à Paris
23 JUIN 14
Le lundi 23 juin 2014, Christophe Pottier donnera au séminaire EFEO à Paris une conférence intitulée: "Cartographie, télédétection et Lidar: impacts des technologiques sur la perception archéologique d'Angkor".
Résumé:
S'il est une province de l'ancien empire khmer que l'on pouvait considérer relativement bien connaître lors de la réouverture du pays il y a vingt ans, c'était sans contexte la région d'Angkor. Mais, même dans cette zone, parfois à quelques centaines de mètres de temples mondialement célèbres, de très nombreux sites archéologiques restaient inédits, du moins n'avaient jamais été signalés à l'attention des archéologues. Il ne s'agit certes pas de fondations royales monumentales comparables aux grands temples que le visiteur découvrira. Dans la majorité des cas, ces petits sites inédits consistent des tertres, des bassins, des traces de voiries, de canaux ou d'organisation agricole. Mais il témoignent d'une densité insoupçonnée de vestiges anciens non monumentaux qui présentent un pan largement inédit de l'organisation angkorienne.
La présentation s'attachera à rappeler comment s'est développée la cartographie archéologique à Angkor et à souligner comment ses développements méthodologiques et techniques ont implicitement, parfois explicitement, modifié notre compréhension d'Angkor. Depuis les premiers travaux d'exploration jusqu'à la récente couverture Lidar, en passant par l'introduction de la télédétection, on verra s'élargir le spectre de vision de l'urbanisme angkorien et se préciser la connaissance de la réalité archéologique d'Angkor.
conférence
Résumé:
S'il est une province de l'ancien empire khmer que l'on pouvait considérer relativement bien connaître lors de la réouverture du pays il y a vingt ans, c'était sans contexte la région d'Angkor. Mais, même dans cette zone, parfois à quelques centaines de mètres de temples mondialement célèbres, de très nombreux sites archéologiques restaient inédits, du moins n'avaient jamais été signalés à l'attention des archéologues. Il ne s'agit certes pas de fondations royales monumentales comparables aux grands temples que le visiteur découvrira. Dans la majorité des cas, ces petits sites inédits consistent des tertres, des bassins, des traces de voiries, de canaux ou d'organisation agricole. Mais il témoignent d'une densité insoupçonnée de vestiges anciens non monumentaux qui présentent un pan largement inédit de l'organisation angkorienne.
La présentation s'attachera à rappeler comment s'est développée la cartographie archéologique à Angkor et à souligner comment ses développements méthodologiques et techniques ont implicitement, parfois explicitement, modifié notre compréhension d'Angkor. Depuis les premiers travaux d'exploration jusqu'à la récente couverture Lidar, en passant par l'introduction de la télédétection, on verra s'élargir le spectre de vision de l'urbanisme angkorien et se préciser la connaissance de la réalité archéologique d'Angkor.
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