Claude Jacques Marboz (Ain), 1929 Membre de 1963 à 1973 Étudiant à Lyon, Claude Jacques suit les cours dArmand Minard, qui lui propose, au début de 1955, dêtre lun des assistants de Pierre Dupont, auquel le gouvernement birman vient de confier la création dun institut darchéologie à Rangoun. Il accepte, mais, quelques mois plus tard, P. Dupont meurt à Bangkok et le projet est abandonné. Armand Minard lui conseille alors daller poursuivre ses études orientales à Paris et dy rencontrer Jean Filliozat. Claude Jacques suit notamment les cours de Louis Dumont, Jean Filliozat, Paul Mus et Louis Renou. Jean Filliozat lenvoie à lInstitut français de Pondichéry (section dIndologie), où il reste de 1959 à 1961. Il y rencontre Bernard Philippe Groslier en 1959, qui lui conseille de se diriger vers lépigraphie du Cambodge, dont le maître, George Cdès, est déjà fort âgé. Cest ainsi quen septembre 1961, il se rend au Cambodge comme chargé de cours à la Faculté des Lettres de Phnom Penh. Il est bientôt membre de lEFEO. En 1965, il participe à la création de la Faculté dArchéologie et y est professeur jusquen 1970, année où il quitte le Cambodge pour Paris, non sans avoir effectué une mission de 3 mois en Indonésie (mai-aôut 1970) à la demande de Jean Filliozat. Chargé de conférences à lÉcole pratique des hautes études (section des sciences historiques et philologiques) depuis 1964, il donne ses conférences à Phnom Penh, puis à Paris ; il est élu Directeur détudes à cette même École en 1973. Il participe en 1988 à la création de lAssociation des Amis dAngkor, dont il est le secrétaire général de 1988 à 1993. Le Directeur général de lUnesco, M. Federico Mayor, lui demande alors dêtre son conseiller spécial pour Angkor et le Cambodge ; il le reste jusquau départ de F. Mayor et devient alors conseiller scientifique auprès du sous-directeur général pour la culture à lUnesco. |
Publications 1962 Gayâmâhâtmya, édition critique, traduction française et introduction, Pondichéry, Institut français dIndologie (PIFI, 20), iii + lxvi + 433 p., 18 pl. et 2 cartes. 1968-99 « Études dépigraphie cambodgienne [EEC, 11 études] », BEFEO 54, p. 605-622 ; 56, p. 57-69 et 70-73 ; 57, p. 57-67, 68-89 ; 58, p. 163-176 ; 59, p. 193-205, 205-220 ; 63, p. 351-365 ; 65, p. 281-332 ; 86, p. 357-374. 1979 « Fu-nan, Zhen-la: the reality concealed by these Chinese views of Indochina », in Early South-East Asia: Essays in Archaeology, History and Historical Geography, R. B. Smith & W. Watson, éd., Londres, p. 371-379. 1982 « Nouvelles orientations pour létude de lhistoire du pays khmer », ASEMI 13 (numéro spécial sur le Cambodge), p. 39-57. 1985 « The Kamrateng Jagat in ancient Cambodia », in Indus Valley to Mekong Delta: Explorations in Epigraphy, N. Karashima, éd., Madras, p. 269-286. [En français, « Les Kamrateng jagat dans lancien Cambodge », dans Recherches nouvelles sur le Cambodge, F. Bizot, dir., Paris, EFEO (Études thématiques, 1), 1994.] 1986 « Le pays khmer avant Angkor », Journal des Savants, janv.-sept., p. 59-95. 1990 (avec R. Dumont et G. Nafilyan), Angkor, Paris, Bordas. 1997 « Funan, Zhenla, Srîvijaya », dans Les apports de larchéologie à la connaissance des anciens États en Thaïlande, 3e Symposium franco-thaï, 11-13 décembre 1995, Bangkok, Université Silpakorn, p. 14-23. 1999 (avec M. Freeman), Ancient Angkor, Bangkok/Londres, River Books (River Books Guides) / Thames & Hudson, [version française : Angkor, cité khmère, Genève, Olizane, 2000.] 2000 « Les derniers siècles dAngkor », Comptes rendus de lAcadémie des inscriptions et belles-lettres, p. 363-386.
|