Les inscriptions du pays khmer, rédigées principalement
en khmer et en sanskrit, et dont l'importance pour la connaissance
de l'histoire du Cambodge et de l'Asie du Sud-Est n'est plus à
démontrer, font actuellement l'objet d'un regain d'intérêt
dont le projet de " Corpus des inscriptions khmères
" (CIK) est l'une des manifestations. En germe depuis septembre
2002, ce projet a démarré effectivement en 2004.
Il fédère à ce jour des membres et membres
associés de trois équipes de l'École française
d'Extrême-Orient (EFEO) - " Archéologie du monde
khmer ", " Bouddhisme ", " Indologie "
- et d'une équipe de l'École pratique des hautes
études (EPHE) - " Le monde indien : textes, sociétés,
représentations " -, ainsi que plusieurs collaborateurs,
de la Grande-Bretagne à l'Australie en passant par la Thaïlande
et le Cambodge (voir la liste des participants et collaborateurs
dans le fichier [programmeCIK], où l'on trouvera également
une description plus détaillée du projet).
Le projet a deux objectifs immédiats :
- reprendre et poursuivre l'inventaire des inscriptions du pays
khmer, sur le modèle établi par G. Cdès
et continué par C. Jacques ;
- donner une nouvelle impulsion à l'étude de ces
textes par la constitution d'un vaste corpus électronique
de l'ensemble de ces épigraphes.
Gerdi Gerschheimer, Paris, février 2005.